BEYROUTH — L’armée syrienne et ses alliés se sont emparés d’une giant bande de territoire dans le sud de la ville d’Alep, dans le nord du pays, refoulant encore davantage les rebelles qui s’y étaient retranchés, selon ce que rapportent lundi la presse officielle et des militants sur place.
Ces positive aspects rapprochent les forces gouvernementales des dizaines de milliers de civils qui s’entassent dans le centre de la ville.
La télévision syrienne affirme que le régime contrôle maintenant complètement le quartier de Sheikh Saeed — un secteur parsemé de champs agricoles le lengthy du sud de l’enclave rebelle —, au terme de combats intenses lundi.
L’Observatoire syrien des droits de la personne, à Londres, estime que la chute de Sheikh Saeed confine les insurgés à un petit secteur du centre de la ville, qui ne représente plus que 7 pour cent du territoire qu’ils dominaient auparavant.
Des dizaines de milliers de civils seraient prisonniers de ce secteur, qui n’est accessible que par le biais de factors de contrôle gouvernementaux.
L’armée syrienne prétend contrôler 98 pour cent de la portion orientale d’Alep. Un porte-parole des rebelles a déclaré que la chute de la ville est «terrifiante» et que les insurgés font de leur mieux pour défendre le territoire qu’ils contrôlent toujours.
Un représentant des secouristes syriens a évoqué une state of affairs «critique». Ibrahim al-Haj a dit que leurs huit ambulances ont été détruites et que 47 des 57 membres de son organisation sont coincés dans les zones rebelles.
Un rebelle a révélé que tous les civils s’entassent dans deux ou trois quartiers, ce qui fait craindre un véritable carnage s’ils devaient être pris pour cible.
Un responsable américain a dit que la Russie, un allié de premier plan du régime syrien, a refusé la proposition des États-Unis d’interrompre les combats pour permettre à ceux coincés dans les quartiers rebelles d’en sortir. Un conseiller de l’Armée syrienne libre prétend de son côté que les Russes demandent la reddition de tous les combattants, ce qui est «unimaginable».
La chute d’Alep serait la pire défaite des rebelles depuis le début de la guerre civile syrienne en 2011. Ils contrôlent toujours la province d’Idlib, dans le nord-ouest, et des enclaves éparses à travers le pays.
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