En se limitant aux chiffres, 2016 n’a pas été l’année où Sidney Crosby a brillé le plus.
Il faut se tourner vers 2010: le ‘however en or’ pour le Canada aux Jeux olympiques de Vancouver, ainsi que 60 buts et 126 factors en 80 matches de saison régulière.
Il y a aussi 2009, où le capitaine des Penguins de Pittsburgh a fourni 41 buts et 101 factors en 80 matches, puis 15 buts et 31 factors en séries, en route vers sa première conquête de la coupe Stanley.
En fait, en se basant sur les factors par match de saison régulière, 2016 ne se classe même pas dans son prime 5:
2010: 1,58
2006: 1,51 (37 buts et 118 factors, en 78 matches)
2013: 1,48 (37, 114 en 77)
2007: 1,37 (35, 114 en 83)
2008: 1,35 (23, 70 en 52)
Cette année, avant de jouer au New Jersey mardi, il a quand même accumulé 60 buts et 125 factors en 103 matches (saison régulière, séries et Coupe du monde de hockey).
DEUXIÈME MOITIÉ DE LA SAISON 2015-16
Crosby n’a pas terminé 2015 sur une très bonne notice. Lors de la campagne 2015-16, il n’a pas inscrit de level avant la sixième rencontre. Le Néo-Écossais a fini le premier mois avec seulement cinq factors, la pire récolte de sa carrière à ce niveau.
«Vous traversez des passages où ça ne rentre pas et c’est une selected, mais je n’avais pas vraiment eu de séquence où j’avais l’impression de ne pas trop avoir d’impression dans un match», a dit Crosby à la fin mars.
Sa léthargie s’est terminée à la fin novembre et une fois arrivé en 2016, il était à nouveau le Sidney Crosby qu’on connaît.
À partir du 1er janvier et jusqu’à la fin de la saison régulière, il a mené la LNH avec 27 buts et 58 factors en 44 matches. À forces égales il a obtenu 45 factors, neuf de plus que son plus proche poursuivant.
LES SÉRIES DE LA COUPE STANLEY
Crosby a débuté avec un however et deux passes dans le premier match du tour preliminary, face aux Rangers. Plus discret en deuxième ronde, contre Washington, il a retrouvé sa touche en finale de l’Est, contre Tampa Bay.
Avec 19 factors en 24 matches, il a mérité le Conn Smythe comme joueur le plus utile en séries.
LA COUPE DU MONDE
Capitaine de l’équipe canadienne, Crosby a dominé le tournoi avec trois buts et 10 factors en six matches, faisant la pluie et le beau temps avec ses compagnons du premier trio, Brad Marchand et Patrice Bergeron. À juste titre, on l’a nommé le joueur le plus utile du tournoi.
«Il est vraiment le meilleur joueur au monde, a dit à ce moment-là Logan Couture. C’est plaisant juste d’avoir la probability de le voir à l’oeuvre tous les jours.»
PREMIÈRE MOITIÉ DE LA SAISON 2016-17
Une commotion cérébrale lui a coûté près de deux semaines mais il s’est vite repris, signant 11 filets à ses 17 premiers matches. Crosby n’a eu besoin que de 22 matches pour atteindre le cap des 20 buts.
Avant le match des siens mardi à Newark, il affichait 38 factors en 29 matches et occupait le sommet des buteurs de la ligue, avec 24 réussites.
«Il joue peut-être le meilleur hockey de sa carrière», a récemment dit Mike Babcock, qui dirige à la fois les Maple Leafs et la formation canadienne.
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