Aussi désagréables que soudaines, les crises de panique sont plus fréquentes qu’on pourrait le penser. On estime que de 15 % à 20 % des gens en subiront au moins une au cours de leur vie. Andrée Letarte offre ici quelques conseils pour mieux y faire face.
CV
- Nom: Andrée Letarte
- Poste: Psychologue et chef des providers ambulatoires en troubles anxieux et de l’humeur au Centre intégré universitaire de santé et de providers sociaux de l’Est-de-l’Île-de-Montréal
- Expérience: 32 ans
- En librairie: La peur d’avoir peur (Stanké)
1. Faire un bilan de santé
Une attaque de panique désigne l’apparition d’une peur intense de perdre le contrôle ou de mourir, accompagnée d’au moins quatre des symptômes suivants : palpitations, difficultés respiratoires, nausées, transpiration abondante, sensation de vertige, picotements dans les mains, douleurs dans la poitrine et tremblements. «Cependant, ces mêmes signes peuvent aussi être causés par d’autres problèmes de santé. L’hyperthyroïdie, par exemple, peut provoquer des bouffées de chaleur et une accélération du rythme cardiaque. D’où l’significance de consulter un médecin pour savoir ce que cachent véritablement les symptômes», affirme Andrée Letarte. Si les examens ne révèlent aucune anomalie physique, le médecin devrait alors prendre le temps d’expliquer en détail au affected person ce qu’est une crise de panique, afin de le rassurer et de l’outiller.
2. Revoir son hygiène de vie
Le manque de sommeil, une mauvaise alimentation, la sédentarité, l’abus d’alcool et la consommation de stimulants comme le café ou la nicotine sont tous des facteurs qui font grimper
le niveau d’anxiété, augmentant ainsi les risques d’une attaque de panique. «Une attaque de panique, c’est souvent un sign d’alarme qui nous indique qu’on ne prend pas suffisamment soin de nous», indique Andrée Letarte.
three. Accepter la crise
«Plus on lutte contre les crises de panique, plus elles se multiplient et s’intensifient», prévient Andrée Letarte. Lorsqu’une crise survient, il faut donc la laisser passer, comme on le ferait avec une obscure. La visualisation et la respiration sont des outils qui peuvent s’avérer très utiles en de telles circonstances.
four. Éviter de dramatiser
«Les crises d’angoisse ont des symptômes qui sont certes terrifiants, mais celles-ci ne sont pas dangereuses du tout», affirme Andrée Letarte. C’est ce qu’il faut se répéter encore et encore lorsque notre cerveau s’emballe.
5. Poursuivre ses activités
Quand la panique s’installe, on n’a souvent qu’une seule envie : se retrouver chez soi, à l’abri des regards. «Si on se sauve de l’endroit où la crise se produit, on augmente cependant les risques de développer une agoraphobie», explique la psychologue. Donc, si la crise se déclenche alors qu’on fait ses emplettes, on termine ses programs; si elle nous frappe dans le métro, on poursuit notre chemin jusqu’à vacation spot.
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