Academos et son réseau de mentors sont devenus la référence en ce qui concerne l’orientation des jeunes au Québec.
Le réseau Academos a encore fait parler de lui en lançant, la semaine dernière, une toute nouvelle software cellular. Ce réseau social consacré à l’orientation des jeunes était déjà accessible sur l’web, mais il était nécessaire de créer une software destinée spécifiquement aux téléphones et aux tablettes. En effet, plus du tiers des jeunes utilisent Academos grâce à ces appareils, qui deviennent graduellement leur méthode préférée d’accéder à l’web.
L’software Academos, qui ressemble au réseau social Tinder, permet aux jeunes de sélectionner leurs intérêts à l’aide d’un répertoire. Ils peuvent ensuite participer à des groupes de dialogue, où des mentors répondent à leurs questions sur les occupations qui correspondent à leurs intérêts. Les mentors sont des bénévoles qui proviennent d’un giant éventail de domaines et qui communiquent avec les jeunes grâce à un système de messagerie sophistiqué.
Des notifications sont envoyées aux jeunes comme aux mentors lorsqu’un nouveau message les attend. L’software inclut également des missions à réaliser, qui permettent aux jeunes de mieux comprendre le marché du travail et de tirer revenue de toutes les possibilités d’Academos.
Ce réseau électronique de mentorat suscite beaucoup d’intérêt. Selon les statistiques présentées sur le website, quelque 44 000 jeunes de partout au Québec utilisent Academos. Environ 2 200 mentors y offrent leurs providers. Il existe également 16 000 groupes de dialogue différents, où jeunes et mentors échangent de façon dynamique.
Ces chiffres impressionnent. En août 2016, Québec allouait donc à l’organisme une aide de 2 285 000 $ échelonnée sur trois ans, afin de lui permettre de continuer ses activités. De mémoire, c’est la première fois qu’une subvention aussi importante est octroyée à un petit organisme voué à l’orientation des jeunes.
Conseillers d’orientation ou mentors?
Le Québec est la seule province canadienne qui forme des professionnels de l’orientation. En effet, les conseillers d’orientation doivent, pour obtenir leur titre, détenir une maîtrise spécialisée. Leur formation les prépare à guider les jeunes dans leur choix de formation et de carrière. Il est donc surprenant qu’un réseau de mentors non professionnels apparel autant l’consideration. En fait, plusieurs voient en Academos un mode d’intervention plus efficace pour orienter les jeunes, une référence.
Le mentorat remplacera-t-il donc le conseil d’orientation? Je ne le crois pas pour l’on the spot. Les mentors amènent avec eux une connaissance collective du marché du travail qu’aucun conseiller ne peut égaler. Mais il ne suffit pas de connaître le marché pour pouvoir orienter quelqu’un. Il faut aussi soutenir les jeunes dans une démarche de prise de décision, rendue difficile par les contradictions qui existent entre un marché de l’emploi toujours plus difficile à pénétrer et les aspirations d’une jeunesse toujours plus ambitieuse.
Les jeunes ont donc souvent besoin de soutien au cours des étapes de la décision, pas seulement d’info de la half d’specialists, aussi précieuse soit-elle. L’application Academos est disponible pour iOS et Android.
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