BRUXELLES — La région belge de la Wallonie ne se pliera pas à la date butoir de vendredi prochain pour que l’Accord économique et business international (AÉCG) entre le Canada et les pays de l’Union européenne (UE) soit signé.
Le ministre-président de la Wallonie, Paul Magnette, a même réclamé mercredi une renégociation de l’accord, ce qui pourrait en compromettre l’entrée en vigueur.
L’entente commerciale doit obtenir l’appui de chacun des 28 pays de l’Union et celui de la Belgique est conditionnel à l’aval de chacun de ses trois gouvernements régionaux. Le gouvernement de Wallonie a voté contre l’entente, la semaine dernière, estimant qu’elle menacerait les secteurs de l’agriculture et de l’industrie manufacturière.
L’échéance de vendredi a été fixée par d’autres membres de l’UE. Le ministre-président Magnette a répondu en entrevue à la chaîne Radio Télévision belge francophone (RTBF) que même si des progrès avaient été accomplis dans les discussions, on ne pouvait imposer un règlement en seulement trois jours.
Le premier ministre du Canada, Justin Trudeau, doit en principe se rendre en Europe le 27 octobre afin d’apposer sa signature au bas du texte de l’Accord économique et business international, à situation qu’il ait été unanimement approuvé.
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