OTTAWA — Au second de dresser le bilan de son année, le premier ministre Justin Trudeau a dû revenir sur les reproches qu’on lui fait de participer à des activités de financement pour son parti.
Ces activités où le billet se vend parfois 1500 $, soit le most annuel permis pour une contribution à un parti politique, ont été dépeintes par l’opposition comme des events d’influencer le premier ministre.
Après s’être maintes fois réfugié derrière la légalité de ces événements, M. Trudeau a offert lundi une assurance personnelle.
En conférence de presse de fin d’année, le premier ministre a dit que son gouvernement est ouvert à de multiples views sur les dossiers qu’il gère. À aucun second, a-t-il juré, ceux qui financent son parti ont eu davantage son consideration que les autres Canadiens qu’il écoute dans d’autres circonstances.
Il a dit baser ses décisions sur ce qui est bon pour les Canadiens et non pas sur ce qu’une personne peut bien lui glisser à l’oreille pendant une activité de financement.
Le premier ministre n’a pas fermé la porte à la possibilité de ramener le financement public des partis politiques, une choice encouragée par certains de ses députés d’arrière-ban. Sans endosser cette choice, il s’est dit ouvert à toute motion qui pourrait améliorer la confiance des électeurs dans le système politique.
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