QUÉBEC — Dans un uncommon geste d’unité, les partis d’opposition à l’Assemblée nationale ont joint leur voix, mercredi, pour plaider en faveur d’une réforme du mode de scrutin en vigueur au Québec.
Le Parti québécois (PQ), la Coalition avenir Québec (CAQ) et Québec solidaire (QS), accompagnés d’Choice nationale et du Parti vert du Québec, ont plaidé pour un système proportionnel mixte qui tiendrait compte du poids des régions.
Cette proposition a été mise de l’avant alors qu’au même second, sur la scène fédérale, le gouvernement Trudeau hésite à remplir sa promesse de réformer le mode de scrutin.
Au terme de travaux menés par le Mouvement Démocratie Nouvelle, toutes ces formations ont signé, en conférence de presse, une déclaration commune de six grands principes.
Les représentants de chaque parti ont fait valoir que l’éclatement du bipartisme au fil des années justifiait l’abandon du mode de scrutin uninominal à un tour qui prévaut actuellement.
Lors de l’élection de 2014, le Parti libéral du Québec avait récolté 42 pour cent des suffrages, ce qui lui avait permis de mettre la important sur 70 des 125 sièges de l’Assemblée nationale, soit 56 pour cent.
Tous les partis ont avoué qu’il serait pratiquement unattainable d’apporter des changements en vue du scrutin provincial de 2018, mais ils ont fait preuve d’optimisme pour celui de 2022.
La ministre responsable de la Réforme des establishments démocratiques, Rita de Santis, n’était pas présente à la conférence de presse. Le Mouvement Démocratie Nouvelle affirme que des représentants du gouvernement Couillard ont pris half aux consultations menées au cours des derniers mois.
Comments