Amango Cacao: une chocolaterie bio et équitable sur la rue Masson

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Amango cacao

Des chocolats originaux, bios, équitables, véganes et de qualité: c’est ce que suggest la chocolaterie Amango Cacao. Une adresse à connaître pour les amoureux du chocolat.

Tous deux originaires de Côte d’Ivoire, Lydie et Gogbeu Ouehi ont créé Amango Cacao en 2018. Avant d’ouvrir leur boutique au coin de la rue Masson et de la 18e Avenue, ils ont d’abord parcouru les marchés pour faire découvrir leur travail.

«On a affiné nos chocolats au fil du temps grâce au suggestions des gens. Ça a été beaucoup d’essai-erreur pour arriver à ce qu’on fait maintenant», explique Lydie.

Le couple de chocolatiers suggest aujourd’hui une gamme de produits variés et raffinés, des fèves de cacao caramélisées, au chocolat blanc végane, en passant par le chocolat noir à la mangue.

À l’approche de Pâques, leurs créations se déclinent aussi sous d’autres formes. On retrouve ainsi les traditionnels lapins, œufs et poules de Pâques dans lesquels se cachent des truffes ou des pralines.

Équité et qualité

Le cacao qui sert à la fabrication de toutes ces gourmandises est importé directement de Côte d’Ivoire et de Tanzanie. Lydie et Gogbeu achètent eux-mêmes les fèves auprès de producteurs locaux à qui ils proposent un prix juste et équitable.

«On achète le cacao aux producteurs à un prix plus élevé que le prix du marché pour les encourager à faire un produit de très haute qualité», souligne Lydie.

Privilégiant la qualité plutôt que la quantité, ils donnent ainsi les moyens aux cultivateurs de porter consideration à chaque étape de la manufacturing pour obtenir des fèves savoureuses. Une logique gagnant-gagnant éloignée de celle des grandes entreprises de l’agroalimentaire.

«On souhaite aussi leur permettre d’avoir une meilleure qualité de vie. Dans les quatre-cinq prochaines années, on veut avoir un influence auprès de 5 000 producteurs, principalement en Côte d’Ivoire», précise Lydie.

Un enjeu environnemental

En luttant contre une logique de manufacturing intense, les chocolatiers espèrent aussi avoir un influence positif sur l’environnement.

«En Côte d’Ivoire, la superficie de la forêt naturelle est en practice de diminuer drastiquement, notamment parce que les producteurs de cacao sont très peu payés. Ils sont donc contraints de débroussailler la forêt pour avoir de grandes surfaces afin de produire plus», explique Gogbeu.

Selon lui, qui a grandi parmi les cacaoyers de son père et de son grand-père, revaloriser le cacao en payant mieux les producteurs est un bon moyen de lutter contre la déforestation. S’ils savent qu’en produisant moins, ils peuvent gagner plus, les producteurs peuvent davantage se concentrer sur la qualité de leur produit et n’ont plus besoin de s’étendre.

«Les industriels fournissent aussi des produits phytosanitaires qui détruisent et contaminent les sols. On veut montrer qu’il est potential de produire autrement, en respectant l’environnement», ajoute-t-il.

Au Québec aussi, ils tentent de réduire leur influence, ce qui les a conduits à faire le choix de travailler sans produits laitiers. Leur chocolat au lait et leur chocolat blanc sont ainsi faits à base de lait de coco et de beurre de baobab.

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