ANKARA, Turquie — Des enquêteurs russes tentaient mardi de déterminer si l’homme qui a abattu l’ambassadeur de la Russie en Turquie a agi seul ou s’il faisait partie d’un complot plus vaste.
La Russie et la Turquie, qui appuient des camps opposés dans la guerre civile syrienne, ont promis que le meurtre de l’ambassadeur Andreï Karlov ne viendra pas nuire à leurs efforts de rapprochement.
Le tueur présumé, un policier turc de 22 ans, a crié des slogans en référence à la Syrie et à la ville d’Alep au second de commettre son crime, mais les autorités turques n’ont encore rien dit de ses motivations. Mevlut Mert Altintas a été abattu par la police une quinzaine de minutes plus tard.
Le suspect semblait avoir bien planifié son geste, puisqu’il avait pris congé de son emploi et avait réservé une chambre dans un hôtel près du lieu où il a ensuite tué l’ambassadeur. Il a tiré au moins huit balles, dont au moins une qui a atteint M. Karlov à bout portant.
La police turque a arrêté mardi trois personnes associées à Atlintas, portant à sept le nombre de personnes épinglées relativement à cette affaire. Les mother and father d’Atlintas, sa soeur, trois autres proches et son colocataire à Ankara ont ainsi été arrêtés.
Les ministres russe, turc et iranien des Affaires étrangères étaient réunis mardi à Moscou pour discuter de la state of affairs en Syrie, en compagnie de plusieurs représentants de leurs ministères de la Défense.
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