La collaboration entre le Service de police de la ville de Montréal (SPVM) et la Sûreté du Québec en matière de lutte contre le trafic d’armes à feu annoncée en août obtient des résultats. Cinq perquisitions et cinq arrestations dans les secteurs de Montréal, Terrebonne, Mirabel et Drummondville ont pu être menées grâce à l’Équipe intégrée de lutte au trafic d’armes (EILTA).
La Sûreté du Québec et le SPVM expliquent que l’enquête sur ce file en lien avec des trafiquants d’armes actifs dans le nord-est de Montréal a commencé en mars dernier. Des informations du public ont contribué au& développement de l’enquête& qui est toujours lively, précisent les autorités par voie de communiqué.
Le contenu des perquisitions n’est pas encore dévoilé.
L’Équipe intégrée de lutte& au trafic d’armes (EILTA) se& compose de policiers de la Sûreté du Québec et du Service de police de la Ville de Montréal.
SPVM et SQ contre le trafic
Début août, la mairesse de la ville de Montréal, Valérie Plante et la ministre de la Sécurité publique, Geneviève Guilbault, ont annoncé la collaboration des forces de police de Montréal et du Québec contre le trafic d’armes à feu.
Depuis février, la ville de Montréal a mis sur pied une équipe dédiée à la lutte au trafic d’armes à feu appelée ELTA. Le gouvernement du Québec a même épaulé l’initiative de la ville avec un financement de 5 M$, ce qui permettra à l’ELTA d’augmenter ses effectifs jusqu’à plus de 40 personnes.
Cependant, la recrudescence de la violence par armes à feu sur le territoire de Montréal a poussé le gouvernement à aller plus loin et la Sûreté du Québec est venue en renfort. Une nouvelle équipe a donc été créée, l’Équipe intégrée de lutte au trafic d’armes (EILTA).
Policière blessée
Hier, les résultats partiels d’une autre enquête relatifs à& des coups de feu tirés& sur le website du Centre universitaire de santé McGill (CUSM), au cours de la nuit du 24 août dernier, ont révélé que la policière blessée n’aurait pas été ciblée intentionnellement.
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