Les enquêteurs étaient à la recherche, mercredi, d’un Tunisien en lien avec l’attaque du marché de Noël de Berlin. Des médias allemands ont rapporté que des papiers appartenant à cet homme ont été trouvés dans le camion qui a foncé dans la foule lundi, tuant 12 personnes et en blessant 48 autres.
Le groupe État islamique a revendiqué la responsabilité de l’attaque, qui s’est produite au centre de la capitale allemande, près de l’église du Memento.
Peu de temps après l’attaque, la police a arrêté un homme pakistanais, à une distance d’environ un kilomètre du marché. Il correspondait à la description du conducteur du camion faite par des témoins, mais il a été relaché le lendemain, faute de preuves le liant à l’attaque.
Plusieurs médias allemands ont rapporté mercredi, sans identifier leurs sources, que les autorités étaient à la recherche d’un Tunisien dont les paperwork d’identité ont été trouvés dans la cabine du camion. Selon Der Spiegel, il s’agirait de paperwork d’immigration autorisant l’homme à rester en Allemagne, même si sa demande d’asile a été rejetée.
Son nom serait Ahmed ou Anis A, mais il aurait utilisé divers alias. Le Der Spiegel rapporte qu’il serait né en 1992 à Tataouine.
La police de Berlin affirme avoir reçu, jusqu’à mardi soir, 508 informations au sujet de l’attaque. Il n’y a pas eu cependant de réponse des procureurs à savoir s’ils avaient des pistes solides. Ceux-ci ne pouvaient pas dire s’ils étaient à la recherche de plus d’un suspect.
Les porte-parole du ministère tunisien de l’Intérieur et du ministère tunisien des Affaires étrangères n’avaient pas d’info sur le attainable suspect et ils n’ont pas pu dire si les autorités tunisiennes avaient été contactées par leurs homologues allemandes.
Daech, qui a revendiqué l’attaque sur son agence de presse Amaq, n’a pas identifié l’individu, mais l’a décrit comme un «soldat de l’État islamique».
Le plus haut procureur allemand, Peter Frank, avait affirmé aux journalistes plus tôt que l’attentat rappelait celui de Good et qu’il semblait découler des directives de Daech. «Nous ne savons pas assurément s’il y a un ou plusieurs assaillants. Nous ne savons pas si cette personne ou ces personnes ont été aidées», a-t-il déclaré.
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