Vous avez tendance à accumuler les vieilles piles, les ampoules et la styromousse de votre dernier repas à emporter, afin d’aller les porter (un jour peut-être) à l’écocentre? À Verdun, les bénévoles d’Au-delà du bac vous offrent de s’en occuper à votre place.& &
Pour vous débarrasser de tous ces matériaux recyclables qui ne vont pas dans le bac ménager, mais plutôt à l’écocentre, rendez-vous chaque deuxième samedi du mois de 10 h à 16 h, à l’école Lévis-Sauvé. À quelques pas de la station de métro Verdun, les bénévoles du projet Au-delà du bac vous accueillent dans leur mini-centre de tri. Et l’hiver, on les retrouve au café zéro déchet Le 5e, rue Wellington.&
Objets que récupère Au-delà du bac&
- Ampoules&
- Attaches à ache en plastique& &
- Bouchons de liège&
- Bouchons de plastique&
- Briquets&
- Cartouches d’encre&
- Crayons feutres/stylos&
- Électroniques de petit format&
- Goupilles&
- Lunettes&
- Piles&
- Plastique no 6&
- Polystyrène&
Les bénévoles vont ensuite porter eux-mêmes leur butin à l’écocentre le plus près, celui de LaSalle en l’prevalence. Selon Francis Waddell, l’un des bénévoles d’Au-delà du bac, une cinquantaine de personnes en moyenne leur apportent des objets chaque mois.&
«Plus les écocentres sont loin, moins les gens y vont, relève-t-il. Et ils y vont encore moins s’ils n’ont pas accès à une voiture.» Sans compter que le boulevard Saint-Patrick, sur lequel se trouve l’écocentre de LaSalle, par exemple, n’est pas un endroit des plus conviviaux où circuler à vélo, fait-il observer.& &
En donnant ce coup de foremost à la inhabitants, Au-delà du bac contribue à sauver bien des objets recyclables des ordures, se réjouit l’éducateur spécialisé. «Le polystyrène, par exemple, c’est hallucinant combien on en reçoit, affirme-t-il en entrevue. C’est un fléau à Montréal, à mon humble& avis.»&
« Development large »&
Quand on demande à Francis ce qui le rend fier dans ce projet de sensibilisation, mis sur pied fin 2020 par six Verdunois et Verdunoises membres de l’organisme Demain Verdun, le bénévole souligne d’abord sa pérennité. À l’instar des autres projets de transition écologique et sociale mis en œuvre par cet OBNL, Au-delà du bac se veut sturdy. Et puisqu’il est aujourd’hui autosuffisant, le mini-centre de tri devrait survivre longtemps aux bénévoles qui s’y succéderont.& &
Autre facet qui emplit Francis Waddell de fierté: la «pression sur le politique» qu’exerce un tel projet. Passer à l’motion en groupe, grâce à des projets concrets «qui apportent de réelles options», constitue à ses yeux un moyen de «pousser le politique à mettre son agenda en mode, oui économie, mais aussi environnement».& &
Comme la crise climatique mondiale est plus que jamais d’actualité, le bénévole nous confie être habité par une certaine colère. Colère qui n’a rien de destructrice puisqu’il en fait plutôt de la «development large». Remark?& Grâce à des projets rassembleurs qui sensibilisent les gens, comme Au-delà du bac, qui réunissent des bénévoles dévoué.e.s, dont il se fait easy porte-voix, tient-il à préciser.&
Tous ceux et celles qui s’impliquent à ses côtés «le font dans une optique constructive, sans faire la morale», uni.e.s dans cette mouvance, affirme-t-il. «En faisant simplement notre half, on montre l’exemple.»& &
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