VIENNE — Alors qu’il vient d’essuyer une défaite claire à la présidentielle autrichienne dimanche, le candidat de la droite Norbert Hofer a indiqué, mardi, qu’il tenterait sa probability de nouveau aux prochaines élections, en 2022.
Son annonce survient au second où le dépouillement des votes par procuration vient de se conclure. L’écart séparant le vainqueur, le politicien de gauche Alexander Van der Bellen, de M. Hofer s’est creusé un peu plus par rapport aux résultats dévoilés dimanche.
Le futur président, qui entrera en fonction en janvier, récolte ainsi près de 54 pour cent des voix contre un peu plus de 46 pour cent pour Hofer.
Bien que le président, en Autriche, ait un rôle essentiellement protocolaire, l’élection de dimanche était vue comme un check de popularité des mouvements eurosceptiques et populistes. Plusieurs pays européens ont suivi de près le dénouement de cette élection, alors qu’ils feront eux-mêmes face à des scrutins mettant en scène des candidats eurosceptiques.
M. Hofer et d’autres leaders du Parti de la liberté (FPÖ) ont cherché à se montrer optimistes malgré leur défaite, mardi.
Le vote de dimanche avait été ordonné par un tribunal autrichien, ce dernier donnant raison au FPÖ, qui contestait la victoire arrachée de quelques votes par M. Van der Bellen en mai.
Le chief du FPÖ Heinz-Christian Strache a fait valoir que tous les partis de centre et de droite s’étaient ligués contre M. Hofer, engageant ainsi une lutte de sort «David contre Goliath». Il s’est empressé d’ajouter que «David a presque gagné».
Le candidat défait a quant à lui affirmé qu’on l’avait injustement dépeint comme un homme qui veut sortir l’Autriche de l’Union européenne.
Il a précisé qu’il soutenait «un développement positif de l’Union européenne» qui mettrait de côté la composante politique de cette organisation internationale pour que l’accent soit mis sur une coopération économique.
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