L’organisme Baobab aide les familles depuis maintenant 23 ans. Portrait d’un organisme qui grandit foremost dans les mains avec les familles du quartier Côte-des-Neiges (CDN).
Avec la pandémie, les providers de l’organisme situé en face de la plaza CDN sont utilisés à plein régime par la communauté, notamment pour donner un répit aux mother and father en ces temps de télétravail. «On aide une centaine d’enfants par année dont une vingtaine par jour pour l’aide aux devoirs et on a aussi une halte-garderie dont la liste d’attente est pleine», explique la directrice générale Julie Ledoux.
Baobab offre habituellement des activités en personnes, mais ils ont évidemment dû s’ajuster «On ne peut pas faire les soupers communautaire […], les cafés-partage ont les faits sur inscription et de manière hybride donc en ligne et en personne pour accueillir le plus de personnes possibles», explique la DG. Plusieurs activités sont désormais offertes en ligne dont la delicacies collective permettant de faire découvrir de nouvelles recettes aux petits comme aux plus grands.
Même si Mme Ledoux est présente dans l’organisme depuis seulement deux ans, elle constate la grande significance et l’affect que Baobab a dans le quartier.
«L’organisme a été créé par quatre femmes dans un appartement de la rue Goyer. Maintenant, on est au 5e étage du centre communautaire et on a un bel espace pour offrir nos providers et nos activités», expose-t-elle. En plus d’aider les familles et les jeunes enfants, un programme nommé BaoAdo soutient les jeunes dans leurs devoirs, mais également en leur offrant toutes sortes d’activités.
«On est allez cueillir des pommes et c’était amusant», se souvient Haouna Abakir. «C’est un endroit où on peut s’entraider et faire des activités en s’amusant avec nos amis», raconte pour sa half Mohamed Yassine Labidi. Ces deux jeunes adolescents de 14 sont nés respectivement au Tchad et en Tunisie.
« On me dit souvent que c’est l’équipe qui est la drive de notre organisme.» – Julie Ledoux
Du bouche-à-oreille
Désormais populaire dans le quartier, Baobab compte sur douzaine d’employés en plus d’une centaine de bénévoles. Cette organisation a bénéficié de la proximité des gens de la communauté pour se faire connaitre.
«Oui on a des dépliants en français et en anglais […], mais on a beaucoup de références et de bouche à oreille. Les familles sont souvent référées par le CLSC les écoles ou des familles qui sont déjà ici», raconte-t-elle. Le sentiment d’appartenance est également très fort. Une jeune femme du quartier désormais étudiante en travail social viendra faire un deuxième stage dans l’organisme après avoir bénéficié elle-même de l’aide aux devoirs.
«Avec la Covid, on est plus souvent à la maison et quand on vient chez Baobab, c’est plus divertissant.» – Haouna Abakir
Avec la hausse d’un nombre de féminicides cette année, Baobab s’est associé avec l’organisme Femme du monde à Côte-des-Neiges dans le projet Violence conjugale : une answer partagée. «On a créé un partenariat avec elles pour travailler autant avec les pères, les mères, mais aussi les adolescents avec BaoAdo. L’idée c’est de développer des ateliers pour parler de relations saines et équitables», expose Mme Ledoux.
Avec le roulement incessant de l’immigration, Baobab doit sans cesse recommencer son travail auprès de sa inhabitants. Enraciné comme jamais dans la communauté, l’organisme est ici pour rester afin de continuer d’aider les familles dans le besoin.
400
Plus de 400 familles de CDN sont inscrites à l’organisme cette année.
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