QUÉBEC — Bernard Gauthier, le représentant syndical de la Côte-Nord surnommé «Rambo», a choisi de se lancer en politique lively en créant son propre parti, mardi, bien déterminé à combattre toutes les élites et à devenir la voix de ceux qui n’en ont pas.
En conférence de presse, se présentant comme un homme en colère, écoeuré par la classe politique en place, M. Gauthier a brandi la menace d’une guerre civile au Québec si rien ne bouge sur le plan politique, la inhabitants étant excédée, au bord d’éclater, selon lui.
M. Gauthier s’en est pris à tous les partis politiques québécois, et particulièrement au Parti libéral du Québec (PLQ) au pouvoir, qui pourrait inciter la inhabitants à recourir à la violence, si rien ne change.
Le Québec se dirige tout droit vers un mur, a fait valoir le nouveau politicien de Sept-Îles âgé de 51 ans, qui a fait une sortie contre plusieurs sujets de mécontentement, dont les abris fiscaux et les compressions budgétaires.
Son objectif est de présenter des candidats affichant la bannière de son parti, Citoyens au pouvoir du Québec, dans les 125 circonscriptions du Québec, lors des prochaines élections générales, en octobre 2018.
Le programme du parti, qui veut mettre l’accent sur la démocratie directe, reste cependant à écrire.
Fort en gueule, reconnu pour son langage coloré, le chef du parti, qui aime ponctuer son discours de «estie» et de «marde» à chaque phrase, s’est posé en défenseur du citoyen moyen, étouffé et brisé par le fonctionnement politique actuel qui ne lui fait aucune place, à ses yeux.
Il dit vouloir incarner le ras-le-bol des citoyens laissés-pour-compte.
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