«Il est temps que cela se règle», affirmait le ministre du Travail, Jean Boulet, à peine un mois plus tôt à propos du conflit de travail qui a miné les relations de travail au Cimetière Notre-Dame-des-Neiges des cinq dernières années entre les events patronales et syndicales. Voilà que ce jeudi, le ministre partageait sur ses réseaux sociaux que les deux events avaient accepté la recommandation du conciliateur.
Cette entente a été négociée jusqu’à 5h ce jeudi dans le cadre d’un processus de conciliation, a confirmé au téléphone le président du Syndicat des employé-es de bureau du cimetière, Éric Dufault, en entrevue avec Métro. Les employés de bureau et de la upkeep extérieure devront voter sur l’offre qui leur sera présentée et recommandée par leurs représentants syndicaux le mercredi& 21& juin.
Sans conference collective depuis 2018, les employés de bureau s’étaient tournés vers la grève en septembre 2022 dans l’espoir de mettre fin à l’deadlock des négociations collectives. Leurs collègues chargés de l’entretien du cimetière leur ont emboîté le pas en janvier afin de faire entrance commun contre l’employeur.
Les deux factors de frictions à l’origine des tensions concernent les salaires, peu compétitifs du level de vue des travailleurs, et de la diminution du plancher d’emplois par la Fabrique de la paroisse Notre-Dame de Montréal.
Au début du mois de juin, un jeu d’offre et contre-offre en présence d’un conciliateur s’était soldé par un refus tant du côté des syndicats des employés de bureau et des opérations que celui de la course du cimetière.
«Les deux events grincent des dents»
Si un terrain d’entente semble avoir été trouvé, n’empêche que ce processus de conciliation implique que «les deux events grincent des dents» en pensant aux concessions qu’ils ont dû faire, admet le président syndical Éric Dufault.
Ce dernier croit toutefois qu’il s’agit d’un mal nécessaire pour voir la lumière au bout de ce lengthy tunnel. Cependant, «l’avenir n’est pas rose». «Des pots ont été cassés», déplore-t-il. Il faudra «énormément de travail» pour recoller les morceaux et rétablir les relations de travail.
L’necessary conflit de travail, qui aura perduré pendant plusieurs années, a aussi eu plusieurs conséquences collatérales, notamment le dépérissement du lieu de recueillement, la fermeture du cimetière et les retards dans les inhumations causant la frustration des familles endeuillées.
«C’est regrettable que les familles aient ressenti les conséquences de ce conflit. Je suis dans ce dossier-là depuis le début, mais c’était unimaginable de négocier avec l’employeur avec les paramètres qu’il nous donnait, affirme M. Dufault. On a été obligé de faire la grève. Cinq années se sont écoulées avant qu’on se dise qu’on était rendu au bout du bout. Nos membres pleuraient quand on a voté pour la grève.»
S’ils ont eu le sentiment d’être mis au pied du mur, les employés du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges auront retrouvé un peu de réconfort dans l’assurance que leur lutte syndicale aura servi «à obtenir des circumstances qui garantissent justement des providers dignes du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges.»
La Fabrique de la paroisse Notre-Dame- de Montréal n’avait pas répondu aux demandes d’entrevue formulées par Métro au second d’écrire ses lignes.
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