Deux jeunes biologistes montréalais, qui se lancent dans la manufacturing locale de champignons, comptent ouvrir un bar qui mettrait le produit à l’honneur.
Alors qu’ils viennent de terminer l’aménagement d’un native de manufacturing de pleurotes jaunes et roses dans la Petite-Italie, les deux fondateurs de Pupik (champignon en Inuktitut) envisagent déjà l’ouverture d’un bar pour l’été prochain.
«On y offrirait différentes recettes à base de champignons pour faire découvrir cet aliment un peu mal aimé et pourtant délicieux quand il est bien cuisiné», confie Nicolas Coallier, cofondateur de Pupik avec Ignacio José Solaberrieta.
Au menu, on trouverait, par exemple, une salade de pleurotes roses avec des poireaux frits sur une émulsion d’ananas déglacée au xérès. Le tout arrosé d’un verre de kombucha maison, une sorte de thé fermenté à base de champignons.
Le bar serait construit sur le principe de la circularité. En gros, le marc de café des boutiques du quartier servirait de base à la tradition des champignons. Une fois le cycle de manufacturing achevé, le substrat restant serait offert comme accélérateur de compost à ceux qui en ferait la demande. «Ça permettrait d’être zéro déchet», ajoute Nicolas Coallier qui compte aussi offrir sur place des ateliers de manufacturing de champignons.
Afin de déterminer le meilleur emplacement pour leur bar à champignons, les deux fondateurs ont fait appel à une autre bibitte de l’écosystème montréalais: Potloc, une startup qui se cost de déterminer l’emplacement où un commerce à le plus de possibilities de réussite en sondant les habitants des quartiers.
«Un commerce a en moyenne 66% de probability de survie après 18 mois, avec Potloc on est à 95%», lance Tom Guez qui go well with le file Pupik chez Potloc. L’objectif de la session est double: bâtir une communauté de futurs shoppers intéressés par un bar à champignons et voir où ils habitent afin de déterminer où localiser le futur commerce.
À Montréal, il y a déjà plus de 30 000 personnes qui ont participé à une étude Potloc. Lors de la session pour trouver le quartier idéal pour l’Épicerie zéro déchet LOCO, pas moins de 2500 personnes ont voté pour tenter d’attirer l’épicerie dans leur quartier», souligne Tom Guez.
Après seulement cinq jours de consultation, 423 personnes avaient signifié leur intérêt. Le Plateau et Rosemont sont les deux quartiers qui mènent jusqu’ici la course pour l’obtention du 1er bar à champignons au Canada.
En attendant l’ouverture du bar, les fondateurs de Pupik comptent mettre en vente sur leur site internet des paniers de champignons issus de leur atelier montréalais.
-Plusieurs matières peuvent servir à faire pousser des champignons
-Le marc de café, mais aussi les copeaux de bois
-Et les journaux s’ils sont imprimés avec de l’encre végétale
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