Bilan positif pour les cabanes à sucre

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cabane à sucre

Le printemps hâtif n’a pas joué en la faveur des érablières de la région, alors que la manufacturing s’est avérée en deçà des attentes. Le succès de l’initiative Ma cabane à la maison a cependant fait en sorte que les producteurs qui y ont participé ont tout de même connu une bonne saison.

L’arrivée soudaine de la chaleur a raccourci la période des sucres, qui a lieu durant le dégel. Plus celui-ci est lent, plus la saison durera longtemps.

Il s’agit d’une première année en dessous de la moyenne pour la région en quatre ans. Le propriétaire de l’érablière Saint-Henri, François Béliveau, estime que l’eau d’érable était à 50% moins sucrée que les années antérieures.

«Dans la région, les arbres commencent à produire aux alentours du 20 février, mais cette année, comme il a fait froid, ils ont plutôt commencé à la mi-mars, explique-t-il. Après ça, il s’est mis à faire très chaud donc la saison a été écourtée.»

Sa manufacturing a été limitée à 40% par rapport à l’an dernier, estime-t-il. Cette baisse jumelée à l’impossibilité d’accueillir des shoppers dans sa salle à manger pour la deuxième année consécutive aurait pu être dangereuse pour la survie de plusieurs cabanes à sucre.

Succès

Ma cabane à la maison, qui permettait l’achat de boîtes-repas en épicerie, a dépassé les attentes des trois producteurs de la région qui y ont participé.

«C’est une nouveauté ce style de boîte-là donc on ne savait pas trop à quoi s’attendre, mais pour nous, ça s’est avéré au-delà de ce qu’on aurait pu imaginer», affirme M. Béliveau.

Même son de cloche à la Sucrerie de la Montagne de Rigaud, qui indique avoir vendu plus de 2 500 boîtes depuis le début de l’initiative. La Sucrerie des Gallants estime quant à elle avoir vendu plus de produits que si elle avait pu accueillir des visiteurs.

«S’il avait fallu qu’il n’y ait pas ça et qu’on ait une mauvaise manufacturing, vous m’auriez ramassé à la petite cuillère en cette fin de saison, assure-t-elle. Ça nous a aussi permis de rejoindre des gens qui ne veulent pas ou ne peuvent pas se déplacer dans nos locaux, mais qui souhaite profiter d’un menu de cabane à sucre.»

Les revenus engendrés sont donc arrivés à level, leur permettant de refléter positivement sur une année qui s’annonçait difficile. «Les gens ont répondu présents pour nous encourager et c’est vraiment apprécié», partage Mme Gallant.

Les trois propriétaires participeraient de nouveau à l’initiative, si elle était maintenue l’an prochain.

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Nombre de boîtes-repas achetées à travers le Québec par l’entremise de l’initiative Ma cabane à la maison.

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