BJR: un café engagé géré par des jeunes de Montréal-Nord

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De la restauration des lieux à l’élaboration du menu, en passant par la création du emblem: des jeunes de Montréal-Nord travaillent d’arrache-pied pour ouvrir dans quelques semaines le café BJR, un lieu engagé à leur picture et ancré dans la communauté.

BJR est un acronyme pour «Bouffe, joue, relaxe». L’idée est de faire un endroit où on peut manger et boire un café, mais aussi s’amuser ou se détendre dans une salle adjacente, à la desk de baby-foot ou affalé sur un pouf.

Le café fonctionne sous le modèle d’une coopérative dont Iles Ousmer, 15 ans, est le nouveau président.

«Ce sera un café engagé, café végétarien et aussi communautaire, dans le sens où il y aura des rencontres avec les gens de la communauté. On veut aussi mettre l’accent sur la diversité», explique celui qui a rejoint le projet ce printemps.

«On veut inviter des gens de la communauté pour qu’ils parlent de leur vécu, organiser des ateliers et des conférences», renchérit Nassima Alem, qui convoite le titre de directrice du advertising. «Ça pourrait être des organismes qui soutiennent la trigger LBTQ ou féministe», évoque pour sa half leur collègue de classe et amie Doua Bemdouzid, vice-présidente.

Deux générations

Iles, Nassima et Doua sont en practice d’élaborer deux menus  ̶  un pour l’été et un pour l’hiver  ̶  et commander le nécessaire en vue de l’ouverture officielle, qui se tiendra à l’automne.

Le trio s’est connu au programme d’éducation internationale de l’école Henri-Bourassa avant de joindre le projet chapeauté par le Carrefour jeunesse-emploi (CJE) Bourassa-Sauvé il y a quelques semaines.

Âgés respectivement de 18 et 21 ans, Loïc et Séréna Yekponi sont, de leur côté, des membres de «première génération» de la coopérative, c’est-à-dire qu’ils impliqués dans le projet depuis ses débuts, il y a deux ans.

«Rien n’avait commencé, il n’y avait rien de fait», souligne Loïc, qui étudie au cégep en informatique. Avec l’aide de sa sœur et d’autres jeunes, il a participé à restaurer les lieux et choisi, à l’aide d’une designer, les couleurs de la peinture.

«Avant, ce n’était pas aussi joli, rigole Séréna Yekponi. Les couleurs n’étaient pas coordonnées. Avec ce qu’on a fait, c’est vraiment un gros changement.& Je suis vraiment fière de ce qu’on a accompli.»

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