MONTRÉAL — Martine Ouellet sera couronnée samedi comme chef du Bloc québécois, dans le cadre d’un rassemblement à Montréal.
Mme Ouellet a été élue par acclamation, le seul autre candidat potentiel, Félix Pinel, s’étant désisté lundi, faute d’avoir obtenu les appuis nécessaires pour remplir les circumstances de candidature.
L’ex-députée péquiste devenue indépendante entend parallèlement conserver son poste à l’Assemblée nationale jusqu’à la fin de son mandat, en octobre 2018, avant de porter les couleurs du Bloc lors des prochaines élections fédérales de 2019.
En entrevue à la Presse canadienne, le président du caucus bloquiste, le député Louis Plamondon, s’est dit heureux qu’une première femme soit à la tête du parti. Il aurait souhaité une course au management, précisant qu’une telle campagne «donne toujours du dynamisme à un parti». Mais il ajoute qu’aucune candidature «assez solide» n’aurait pu faire le poids contre Martine Ouellet.
Louis Plamondon estime que Mme Ouellet aura maintenant «amplement le temps» de faire une tournée du Québec pour établir sa notoriété, et pour bien restructurer la parti. Il s’attend à quelques réaménagements dans les tâches des députés, mais il ne voit «aucun problème à ce que tout le monde soit heureux».
Quant à la décision de Martine Ouellet de demeurer députée à Québec, M. Plamondon n’y voit aucun inconvénient, puisqu’elle «respecte le code d’éthique». Il se dit «succesful de vivre avec ça, même si certaines personnes sont agacées par la state of affairs».
La nouvelle chef tiendra plusieurs réunions avec sa députation la semaine prochaine, à la veille du price range fédéral.
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