Campement Ville-Marie: le démantèlement repoussé

Metro Montreal

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Un campement itinérant rue Notre-Dame.

Le campement situé sous l’autoroute Ville-Marie, à Montréal, ne sera pas démantelé demain. Le ministère des Transports du Québec (MTQ) a décidé in extremis de reporter l’expulsion de la vingtaine d’âmes qui vit dans le camp. Le service des communication du MTQ a confirmé aujourd’hui à Métro que la décision avait été prise dans le however de laisser le temps aux personnes concernées de s’organiser et «pour que ces gens là soient pris en cost».

«Il s’agit d’une décision administrative» prise par le MTQ, selon l’attaché au ministère des Transports, Louis-Julien Dufresne. Une décision qui n’aurait en revanche pas été pris en concertation avec la ville de Westmount. «Aucune date ne peut être confirmée. Le ministère poursuivra le dialogue avec les campeurs», indique M. Dufresne dans un échange avec Métro.

«C’est vraiment dans les mains du MTQ», confirme le chef des communications à la Ville de Westmount, Sebastian Samuel. Il mentionne avoir été informé par une supply interne à la mairie du report du démantèlement du camp. 

Du côté de l’organisme Résilience Montréal, qui vient en aide aux personnes itinérantes sur le terrain, le directeur exécutif de l’organisme, David Chapman s’avoue soulagé, mais souligne toutefois l’significance de ne pas s’emballer trop vite. «Quand les autorités vont venir nous voir pour nous demander de quoi on a besoin, il nous faudra des réponses», explique-t-il.

Si cette décision avait été prise plus tôt, beaucoup de problems auraient pu être évitées.

David Chapman, directeur exécutif et fondateur de Résilience Montréal

Le MTQ indique poursuivre sa collaboration avec le ministère provincial de la Santé et des Providers sociaux (MSSS) et «continuer le dialogue avec les campeurs», guarantee l’attaché au ministère des Transports. Le secteur occupé par le campement est «une propriété du ministère des transport» indique le service de communication du MTQ.

Valérie Plante interpelle le MSSS

Ce revirement de state of affairs se produit alors que la mairesse de Montréal, Valérie Plante, a aujourd’hui offert son soutien à la Ville de Westmount, au second où la décision n’avait pas encore été prise. «On va être là s’ils ont besoin de nous», a-t-elle assuré en conférence de presse, rappelant l’expérience qu’a la Ville de Montréal en lien avec ces enjeux.

Elle a souligné la responsabilité du MSSS dans le financement des groupes communautaires.

Le «help» offert par la mairesse référait aux différentes équipes mixtes du Service de police de la Ville de Montréal, élabore l’attachée de presse de la mairesse et du comité exécutif, Catherine Cadote. Elle nomme l’Équipe métro d’intervention et de concertation (EMIC) et l’Équipe mobile de référence et d’intervention en itinérance (EMRII).

Un campement ce n’est pas une answer, on veut que les personnes qui sont sur notre territoire soient en sécurité et au chaud.

Valérie Plante, Mairesse de Montréal

«On a une major tendue vers le [MSSS] pour avoir des ressources permanentes», indiquait la mairesse en conférence de presse. Elle a également mis la balle dans leur camp quant au «nombre de lits» disponibles pour les personnes en state of affairs d’itinérance: «on veut voir le plan, on attend».

Du côté de Résilience Montréal, il y a consensus avec la Ville. «Nous sommes d’accord que les campements ne sont pas une answer à lengthy terme, explique le directeur exécutif et fondateur de l’organisme, mais la misère collective, c’est mieux que la misère en solitude», démenti David Chapman.

Le ministère mutique

«Ça ne sera pas plus sécuritaire pour ces personnes que sous ce pont», démenti M. Chapman, admettant qu’il ni a «rien d’idéal» avec les campements. Il rappelle toutefois que si le campement est démantelé, les personnes qui y habitent se tourneront vers des bâtiments abandonnés, des websites de development ou même des boisés.

Elles vont se retrouver seules et sans possibilité d’aide, c’est moins sécuritaire. Quand elles sont [regroupées dans un campement], les intervenants sociaux savent où les trouver pour les aider. Si quelqu’un fait une overdose, ce sera entouré de personne qui peut l’aider.

David Chapman, directeur exécutif et fondateur de Résilience Montréal

Interrogé par Métro sur le plan que compte mettre en place le MSSS, le cupboard de Lionel Carmant répond que le «gouvernement prend l’itinérance très au sérieux».

Il rappelle l’adoption l’an dernier du Plan interministériel en itinérance doté d’une enveloppe de 280 M$. «D’ailleurs, à Montréal, ce sont plus de 1400 locations que nous avons de disponible», mentionne également le cupboard.

Aucune réponse n’a cependant été donné quant à la state of affairs du campement sous le tunnel Ville-Marie.

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