Cette semaine, Métro craque pour La vie compliquée de Léa Olivier, White Girl, Chill with Bob Ross…

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Cette semaine, on craque pour…La vie compliquée de Léa Olivier, White Woman, Chill with Bob Ross, «L’autre acteur» de Unbelievable Beasts, Mousteille «chante» Noël, The Lobster et La 4ième dimension (model longue) des Hay Infants.

1. La vie compliquée de Léa Olivier 
Cute «reine du drame» (lire : drama queen), Léa Oliver s’est taillé une place de choix dans le cœur des lecteurs avec son caractère à tout casser, sa spontanéité, ses réparties rigolotes et ses imbroglios amoureux. À 16 ans, «bientôt 17!», l’héroïne imaginée par Catherine Girard-Audet revient pour affronter «Bianconne», la jolie fille qui tourne un peu trop autour d’Alex, ce tremendous ami qui, Léa en est secrètement convaincue, est aussi l’amour absolu de sa vie. Mais en attendant qu’il lui déclare enfin sa flamme, la pimpante protagoniste ne reste pas les bras croisés. Que non. Elle vire notamment sa première brosse en ingurgitant du punch aux «fruits», hurle carpe diem! et dit «Je t’aiiiiiime» à des inconnus, puis jure le lendemain, verte et malade : «Je ne boirai plus jamais!» Elle s’implique aussi dans plein de comités, songe à glacer des beignes aux aurores… Pas de temps à perdre. Porté par cette écriture marrante et dynamique qui alterne format textos et courriels, ce neuvième tome est aussi celui où Léa devient plus mûre et comprend que «les boutons magiques qui permettent d’ouvrir
le cœur n’existent pas». xox. (Natalia Wysocka)

2. White Woman
À la suite du visionnement du movie autobiographique White Woman d’Elizabeth Wooden, un seul mot vient en tête pour le décrire : trash. Drogues, sexe (désiré et non) et violence sont au menu de ce movie bouleversant. Il met en scène une étudiante de bonne famille (Morgan Saylor) qui arrive dans le Queens et qui begin à fréquenter un supplier latino (Brian Marc). C’est le début d’une longue déchéance et d’un fight pour lui venir en aide. Mais certaines personnes ne peuvent pas être sauvées. Disponible sur Netflix. (Rachelle McDuff)

three. Chill with Bob Ross
Amateurs de quiétude et de paysages bucoliques, ceci est pour vous! Bob Ross, l’ancien militaire américain reconverti en peintre paysagiste à la voix sereine, est de retour sur Netflix. Une deuxième série d’épisodes, dans laquelle l’homme à la chevelure molletonneuse peint des paysages hivernaux, est maintenant disponible. Chill with Bob Ross permet de décrocher du stress quotidien. Parfait en cette période folle qui précède le temps des Fêtes. (Rachelle McDuff)

four. «L’autre acteur» de Incredible Beasts,
Oui, Eddie Redmayne est bon dans Unbelievable Beasts (on s’y attendait!), mais c’est Dan Fogler qui vole la vedette dans ce nouveau movie tiré de l’univers d’Harry Potter. Il y joue le rôle de Jacob, un moldu qui fait une rencontre inattendue avec le monde de la magie. Au fil des péripéties, son personnage passe par plusieurs gammes d’émotions. La seule larme qu’on versera sera pour lui. On finit par oublier que Newt Scamander (Redmayne) est le protagoniste de cette histoire tellement on espère une fin heureuse pour Jacob. La dernière scène suggère qu’il sera de retour pour le prochain movie. On l’espère! Présentement en salle.  (Virginie Landry)

5. Mousteille «chante» Noël
Noël ne sera pas «trop poreux» cette année! Mishel Mousteille, personnage du groupe d’humour Les Appendices, nous offre son propre mini-album de Noël. Il revisite cinq classiques avec des paroles bien à lui. Mon beau sapin est devenu «Mon Beauceron», tandis que les cadeaux des 12 jours de Noël se sont transformés en «12 menaces verbales / sept vieux boxers / quatre patchs de nicotine / Et un rabot très efficace». Sûrement le meilleur album humoristique des Fêtes depuis Dan Foley fredonne Noël. (Dominique Cambron-Goulet)

6. The Lobster
The Lobster est disponible sur Netflix depuis déjà un bon second. Que ce soit par manque de temps ou d’intérêt, une foule de gens n’ont probablement pas encore regardé ce movie réalisé par Yorgos Lanthimos. Il est temps de remédier à la state of affairs. Sans trop en révéler (le idea étant beaucoup trop intéressant et «viré su’ le prime», il serait donc dommage de trop en savoir avant l’écoute), la recherche désespérée de l’âme sœur – ou le rejet du couple – des personnages est fascinante, drôle, troublante et, parfois tout cela en même temps. La première heure du movie est fabuleuse et la deuxième très bonne, ce qui donne un wonderful tout. (Mathieu Horth-Gagné)

7. La 4ième dimension (model longue)
Dans leur 4ième dimension et deuxième album, Les Hay Infants ont troqué leur banjo pour une guitare électrique, et le résultat est «tremendous cool et tremendous chill», comme elles le chantent dans la dansante Motel 1755. Les trois filles aux voix charismatiques nous parlent souvent de rupture – «peux-tu croire qu’on s’est cru?» – ainsi que de poutine «half gravy, half BBQ», de pizza et de pickles. Leur rock aux sonorités rétro nous transporte dans les années 1970, et l’ensemble, riche et harmonieux, offre un parfait mélange de blues groovy (Child viendra again à genoux) et de people doux (Half du temps). Un album accrocheur et envoûtant! (Marie-Lise Rousseau)

On se désole pour…

Les «On a lu pour que vous n’ayez pas à le faire»
C’est avec une certaine perplexité que nous assistons dernièrement à une prolifération d’articles intitulés : Nous avons lu [tel livre] pour vous afin que vous ne soyez pas obligés de le faire!» Étrange phénomène. Si ces mêmes articles clamaient : «Nous avons lavé votre sale vaisselle pour vous!» ou «Nous avons cuisiné un repas cinq providers pour vous!» ou «Nous avons diverti les enfants pendant que vous preniez du bon temps!», cool. Mais lire? En quoi est-ce une corvée? (On comprend le procédé humoristique et accrocheur visant à éventuellement nous libérer de la douleur de nous taper un mauvais roman, mais honnêtement, c’est un peu nul comme idée).  (Natalia Wysocka)


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