La mairesse de Montréal, Valérie Plante, presse le patronat et le syndicat du Cimetière Notre-Dame-des-Neiges de trouver une answer pour que les familles endeuillées puissent accéder au website pour la fête des Mères. Le conflit de travail dure depuis septembre et le cimetière a été fermé depuis le déclenchement de la grève en janvier, outre une ouverture partielle de cinq jours au début d’avril, avant la tempête de verglas.
«C’est problématique pour beaucoup de personnes», a affirmé Mme Plante en marge d’une conférence de presse. «Il faut que les deux events trouvent la volonté d’arriver à une answer.»
La crainte de voir des familles se retrouver devant l’impossibilité de rendre hommage à une femme importante de leur vie pour la fête des Mères dimanche prochain s’est aussi rendue à l’Assemblée nationale.
La porte-parole de l’opposition officielle en matière de travail, Madwa-Nika Cadet, exige une intervention du ministre du travail caquiste, Jean Boulet, pour régler le conflit. «Chaque conflit de travail a ses propres enjeux, mais celui-ci a un enjeu d’humanité et de respect des défunts et des familles endeuillées», affirme-t-elle dans un communiqué du Parti libéral du Québec (PLQ). Michelle Setlakwe, la députée de Mont-Royal, où se trouve le cimetière, va dans le même sens. «Il est inacceptable que des familles se voient empêchées de se rendre auprès de leurs proches disparus», soutient-elle.
Pour le président du syndicat des employés de bureau du cimetière, Éric Dufault, le ministère du Travail est déjà intervenu sans qu’un règlement en résulte. «Il y a un conciliateur présent depuis deux ans et qui est mandaté par le ministère du Travail», affirme-t-il, ajoutant qu’une «résolution de conflit, c’est ce qu’on souhaite le plus rapidement attainable». Du côté du patronat, les enjeux de sécurité sont mis de l’avant pour justifier l’accès limité au cimetière. Le manque d’employés et les dégâts du verglas seraient à blâmer.
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