Six candidats s’affrontent pour les élections fédérales dans la circonscription d’Ahuntsic-Cartierville. À la veille du scrutin, Métro Ahuntsic-Cartierville vous les présente.
Ghada Chaabi, Nouveau Parti démocratique
Ghada Chaabi travaille dans le domaine de la santé publique depuis plus de quinze ans. Elle s’est lancée en affaires en 2015, en créant la Résidence Bel Âge à Terrebonne.
Très lively dans les médias communautaires, elle s’est lancée en politique lors de ces élections fédérales avec le NPD pour défendre les principes de justice sociale, favoriser l’accès aux logements abordables, réduire les inégalités économiques, s’attaquer à l’urgence climatique, offrir de meilleurs providers en santé et diminuer le prix des médicaments.
Manon Chevalier, Parti populaire du Canada
Manon Chevalier se dit très attachée à ses racines francophones et admirative de la tradition française. Scientifique par ses études, elle s’intéresse à tout. Elle se présente comme une ancienne séparatiste, mais œuvre aujourd’hui pour une union nationale saine du Canada, respectueuse des cultures.
Elle a choisi de se présenter pour le Parti populaire du Canada lors de ces élections fédérales pour s’opposer à la gestion de la crise sanitaire au fédéral. Elle est contre le passeport vaccinal, pour le libre-choix en ce qui concerne la vaccination et le port du masque.
Elle se dit contre la mondialisation et la tradition woke qui favorise, dit-elle «la destruction de nos racines et de nos valeurs familiales.»
Sur les questions environnementales, elle souhaite que les gouvernements s’attaquent au manque d’eau potable dans le monde et à la gestion des déchets urbains. &
Steven Duarte , Parti conservateur du Canada
À 33 ans, Steven Duarte s’est lancé en campagne électorale lors de ces les élections fédérales «pour pouvoir défendre le plan de rétablissement du Canada proposé par les conservateurs».
Employé de la Banque Nationale depuis près de cinq ans, il occupe actuellement le poste de conseiller bancaire. Fils d’un père portugais et d’une mère italienne, il parle, outre le français, l’italien, le portugais et l’anglais.
Il a grandi à Montréal-Nord et il a fréquenté l’école secondaire Calixa-Lavallée. Il a étudié ensuite au collège de Rosemont en sciences humaines, puis en histoire à l’Université du Québec à Montréal.
«Sur le plan personnel, je suis une personne passionnée de politique et d’histoire. Dans mes temps libres, je pratique quelques sports activities, dont le soccer et le basket», a-t-il indiqué dans un échange de courriels avec Métro.
Mélanie Joly, Parti libéral du Canada
Seule candidate à avoir déjà mené une campagne dans Ahuntsic-Cartierville, elle est aussi la seule jugée sur son bilan. La députée libérale sortante sollicite un troisième mandat lors de ces élections fédérales.
Âgée de 42 ans, elle a été élue la première fois en 2015 et a occupé le poste de ministre du Patrimoine canadien jusqu’en 2018. Elle a ensuite tenu les rênes du ministère du Tourisme, des Langues officielles et de la Francophonie entre 2018 et 2019. Sa dernière fonction a été ministre du Développement économique et des Langues officielles.
Elle avait reçu en début d’année le mandat de déposer un projet de loi visant à moderniser la Loi sur les langues officielles au Canada.
Localement, elle souligne que l’environnement, la lutte contre la spéculation immobilière, la promotion du commerce native et le développement du secteur Chabanel sont au centre de sa campagne à Ahuntsic-Cartierville.
Luc Joli-Cœur, Parti vert du Canada
Le candidat du Parti vert du Canada (PVC) s’est présenté aux élections fédérales en 2019 dans la circonscription de Québec. Il est président de l’Aile québécoise du Parti vert. Précédemment, il a été conseiller politique pour le Parti québécois sous les gouvernements Parizeau et Marois.
Cet ancien résident d’Ahuntsic a suivi des formations en économie et en urbanisme à l’université McGill, mais aussi en finance à HEC Montréal et en gouvernance de société au Collège des administrateurs de sociétés à l’Université Laval. Il a fait carrière comme gestionnaire au gouvernement du Québec.
Il s’intéresse actuellement aux enjeux de gouvernance et réalise des investissements dans des start-ups en lien avec la transition énergétique et écologique.
Anna Simonyan, Bloc québécois
Originaire d’Arménie, Anna Simonyan est arrivée au Québec il y a dix ans. Elle indique croire en la liberté des médias comme principe fondamental d’une gouvernance responsable à l’event de ces élections fédérales.
En raison de ses origines, elle donne beaucoup d’significance aux questions de préservation de l’identité et de la souveraineté.
Elle détient un certificat en relations publiques de l’Université de Montréal, un certificat en études démocratiques de l’Université de Birmingham (Royaume-Uni) ainsi qu’une maîtrise en administration des affaires (MBA) de l’Université américaine d’Arménie.
Elle a été lauréate de la bourse Chevening et a suivi plusieurs levels au sein d’organismes internationaux de défense de la liberté d’expression.
Son expérience couvre les médias, la défense de la liberté d’expression, les relations publiques, les arts et le monde des affaires.
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