QUÉBEC — La chef par intérim du Parti conservateur, Rona Ambrose, a réaffirmé mercredi l’significance pour sa formation de choisir un chef bilingue le 27 mai, mais elle n’a pas pu dire s’il devait maîtriser le français et l’anglais dès son élection ou seulement lors du scrutin de 2019.
Le caucus nationwide du Parti conservateur se réunit à Québec jusqu’à vendredi pour préparer la rentrée parlementaire aux Communes, la semaine prochaine.
La ville de Québec est considérée comme un terreau fertile pour les conservateurs.
Mercredi, Mme Ambrose avait convoqué les médias, entourée de quelques députés du caucus québécois, mais en l’absence remarquée de deux joueurs majeurs, tous deux candidats à la succession de Stephen Harper: Maxime Bernier et Steven Blaney.
Mme Ambrose a semblé éprouver des difficultés à répondre en français aux questions des journalistes francophones, devant parfois solliciter l’aide de ses collègues pour comprendre le sens des questions.
Questionnée à savoir si le prochain chef devra pouvoir s’exprimer dans les deux langues dès son élection ou seulement lors de la prochaine campagne électorale en 2019, Mme Ambrose a hésité, avant de laisser tomber: «On va voir».
De toute façon, ce sont les membres du parti qui vont choisir le successeur de M. Harper, a-t-elle rappelé.
Tous les candidats font des efforts pour apprendre le français ou améliorer leur français, selon elle.
Le débat en français, tenu à Québec le 17 janvier, a permis de constater que plusieurs candidats avaient une connaissance fort limitée de la langue de Molière.
Quant à savoir s’il était pensable que le prochain chef soit élu sans avoir obtenu l’appui du Québec, Mme Ambrose a dit: «J’think about que non.»
Il y a actuellement 14 candidats intéressés à devenir chef du Parti conservateur.
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