MONTRÉAL — Un groupe qui vient en aide aux personnes qui éprouvent des problèmes de santé mentale déplore le fait que les autorités aient plus recours qu’avant aux gardes en établissement depuis une dizaine d’années.
«Motion autonomie» déplore également le fait que la state of affairs varie d’un établissement hospitalier à l’autre dans la région de Montréal.
L’organisme a présenté les résultats de sa recherche, jeudi, au cours d’une rencontre avec la presse à Montréal, tant pour ce qui est des gardes préventives que des gardes provisoires et autorisées par le tribunal lorsqu’une personne représente un hazard pour elle-même ou pour autrui.
Jean-François Plouffe, chargé des communications pour «Motion autonomie», estime que les droits des personnes ayant des problèmes de santé mentale sont souvent bafoués, qu’elles ne sont pas toujours écoutées, correctement informées de leurs droits.
Selon les chiffres qu’il a cités, le nombre de gardes en établissement au CHUM (Centre hospitalier de l’Université de Montréal), par exemple, est passé de 204 en 2004 à 344 en 2014. Pour le CUSM (Centre universitaire de santé McGill), pendant la même période, le nombre est passé de 286 à 322.
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