Critique – The Ascent

Metro Montreal

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Explorez les tréfonds de l’humanité dans The Ascent

Disponible depuis aujourd’hui sur PC et consoles Xbox, The Ascent vous plonge dans un monde sombre et malfamé, peuplé de créatures en tout style. Tout le monde ou presque est sous le joug de la méga company The Ascent Group. Votre personnage, que vous créez en début de partie, est un Indent, un esclave des temps modernes qui n’en porte pas le nom mais dont la situation précaire est similaire. Vous allez braver mille et un risks en mitraillant tout ce qui bouge ou presque pour remplir les différentes missions qui s’offrent à vous dont les principales vous sont donnés par votre boss, Poone.

Le monde de The Ascent est dangereux, très dangereux, en plus d’être salle et mal éclairé. Si on affronte d’abord des sortes de rats mutants qui ne sont pas bien méchants, on se retrouve très vite confronté à des humains et autres créatures belliqueuses armées jusqu’aux dents. On sera amené à visiter différents quartiers (reliés par un métro) d’une métropole qui a connu un désastre qui semble récent à en juger par les ruines encore fumantes que l’on traverse. Cette ambiance cyberpunk parait tout droit tirée de Blade Runner.

L’inconvénient pour nous en tant que joueurs, c’est qu’on se retrouve balancé dans ce monde avec une quantité incroyable d’informations à ingurgiter en peu de temps, et, autant le dire d’entrée, finalement, l’histoire passe à la trappe très vite. On a en effet tôt de se concentrer sur le tir et notre environnement qui réclament toute notre consideration.

Un action-RPG solide

Sous ses airs de jeu de tir décérébrés, The Ascent cache en réalité un action-RPG occidental solide, certes un peu répétitif. Il a tout de même un goût de reviens-y qui nous donne envie d’en savoir plus et de nous mesurer à d’autres monstres encore plus coriaces. Le stick gauche sert à déplacer le personnage, tandis que le stick droit permet de viser tout autour de soi. La gâchette droite permet de vider son chargeur et la gauche à viser en hauteur. On peut également se baisser pour faire preuve de discrétion et se mettre à couvert ou encore effectuer une roulade pour se dégager d’un groupe d’ennemis ou éviter un projectile. En y jouant j’ai beaucoup pensé à Take No Prisoners, Loaded mais surtout Diablo pour le côté combats intensifs et loot everlasting.

À chaque victime, on gagne des factors d’expérience. Une fois un nouveau seuil franchi, on peut dépenser un sure nombre de factors de compétence pour augmenter nos factors de vie, notre habileté à manier des armes, notre résistance et j’en passe. Par ailleurs, grâce à un système de loot très généreux, on va pouvoir changer d’équipement très souvent. Qu’il s’agisse d’armes, de casques, de pantalons, d’armures ou même d’augmentations, on va pouvoir personnaliser notre personnage et le rendre distinctive.

Mais on va se retrouver à faire beaucoup d’allers-retours entre le centre-ville et ses boutiques, et les différents quartiers où l’on trouve ce fameux loot. Ce backtracking n’est pas des plus agréables. Au moins notre inventaire n’est pas limité comme dans Diablo par exemple.

On peut également jouer à The Ascent en Coop soit native soit en ligne pour constituer des équipes de quatre joueurs.

Pas très abouti

Néanmoins, The Ascent a des défauts dont le premier est qu’il ne fait pas très fini. Les bogues sont encore très nombreux. Certains vous obligeront par exemple à quitter le jeu et le relancer automotive des ennemis ne sont pas apparus, vous empêchant d’accomplir votre mission.

Par ailleurs, si le jeu de lumière est très réussi, on despatched que l’facet sombre permet de camoufler certaines lacunes qui seraient apparentes autrement. Mais le plus gros défaut de mon level de vue concerne le caméra. En effet, nous n’y avons pas accès et sommes tributaires des plans choisis par les développeurs. Dans certains cas, ça fonctionne, mais dans d’autres, notamment en fight, on peine souvent à voir les ennemis, ou on se retrouve coincé à un endroit. Ça n’arriverait pas si on pouvait contrôler la caméra. Heureusement, dans le premier cas, on peut voir où sont les ennemis sur la minimap. C’est la moindre des choses.

The Ascent est disponible sur PC by way of Steam et consoles Xbox à l’achat ou inclus dans le Game Pass.

Verdict

Les plus

  • Un Motion-RPG solide
  • Varié dans la development de son personnage

Les moins

  • Unimaginable de déplacer la caméra
  • Beaucoup d’allers-retours
  • Un monde trop vaste dès le début
  • Une bande son peu variée

Notice finale

6 / 10

Un texte de Antoine Clerc-Renaud de Jeux.ca

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