Da Bologna: l’art de la pizza, de père en fils

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Vincent Di Lena

C’est rue de Charleroi que trône l’une des plus anciennes pizzerias de Montréal. Depuis 1958, l’enseigne emblématique du restaurant Da Bologna n’a pas changé, la recette de la pizza non plus.

La salle à manger est remplie de souvenirs& pour Vincent Di Lena, qui a racheté en 1995 l’entreprise fondée par son père.

Pour le fermier originaire de Campodossa, le Canada était une terre de possibilités. Pour gagner sa vie, il a ouvert ce restaurant aux allures de trattoria. La famille habitait juste au-dessus.

«Quand j’étais petit, la livraison, ça marchait très fort, raconte Vincent Di Lena. On avait cinq ou six Volkswagen, des coccinelles. J’étais tout petit, je me cachais en arrière, dans les autos, et je suivais les livreurs.»

Dans les années 70, la rue de Chaleroi était très animée, beaucoup plus achalandée qu’aujourd’hui, se souvient-il.

Un héritage à maintenir

L’endroit est passé par les mains de deux cooks avant que Vincent Di Lena n’en fasse l’acquisition.

Il voulait garder vivants ses souvenirs d’enfance. Au fil des ans, l’endroit a bien changé. Le grand comptoir et les tabourets ont disparu. Et c’est dans l’ancien storage que l’on fait cuire pizzas et pains à sous-marins.

Mais l’esprit reste le même. «La pâte, la recette n’a pas changé, c’est la recette de mon père. C’est lui qui m’a montré à la faire», & se targue le restaurateur. Même selected pour sauce tomate, la sauce à la viande, tout est fait maison, selon la recette familiale d’origine.

Et les habitués de l’endroit sont nombreux. Ils viennent de Saint-Léonard et de Laval pour se rappeler leur enfance à Montréal-Nord.

«J’ai vu des enfants grandir ici. J’ai des shoppers qui viennent manger ici depuis 25 ans& », souligne le pizzaiolo.

Passer le flambeau

:Il n’y a pas que l’artwork de la pizza qui se lègue de père en fils. «& Mon père m’a averti, un restaurant, c’est beaucoup d’ouvrage», rigole Vincent Di Lena.

Pendant des années, il n’a pas compté ses heures, avec la delicacies et les livraisons.

Avant la pandémie, le restaurant a une vingtaine d’employés, dont ses deux enfants, âgés de 18 et 21 ans. «Ils travaillent bien, ils savent faire la job. Un jour, ce sont eux qui prendront la relève et je pourrai me reposer un peu», conclut-il en riant.

5185 rue de Charleroi

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