CANNON BALL, N.D. — La development du dernier phase de l’oléoduc Dakota Entry a commencé, et le réseau en entier devrait être fonctionnel d’ici trois mois, a indiqué jeudi l’entreprise Power Switch Companions concernant le projet controversé, alors même qu’une nation autochtone déposait une contestation en cour pour bloquer les travaux et protéger ses sources d’eau potable.
Le corps des ingénieurs de l’armée américaine a accordé mercredi l’autorisation formelle à l’entreprise pour effectuer les travaux de canalisation sous un réservoir au Dakota du Nord, ouvrant la voie à la finalisation de l’oléoduc de plus de 1900 kilomètres.
La porte-parole de l’entreprise, Vicki Granado, a confirmé tôt jeudi que les travaux avaient repris «immédiatement après la réception» de l’autorisation formelle.
Des travailleurs avaient déjà foré des trous d’entrée et de sortie pour ce phase, et du pétrole avait été disposé dans l’oléoduc jusqu’au lac Oahe en vue de la conclusion du projet.
Les travaux étaient suspendus depuis des mois en raison de l’opposition de militants environnementaux et de la nation sioux de Standing Rock, mais le président Donald Trump a donné le mois dernier au corps des ingénieurs de l’armée américaine la directive de faire progresser la development de l’oléoduc.
Les Sioux de Standing Rock et ceux de Cheyenne River font valoir que le projet d’oléoduc menace leurs sources d’eau potable et leurs websites patrimoniaux.
La communauté de Cheyenne River a demandé à un juge fédéral de stopper les travaux jusqu’à la fin de procédures reliées à une poursuite déposée auparavant par les deux nations autochtones. L’avocate Nicole Ducheneaux a dit dans des paperwork de cour que l’oléoduc allait «profaner les eaux» dont dépend la communauté de Cheyenne River.
Power Switch Companions, qui réitère que l’oléoduc ne présente pas de hazard, n’avait pas répondu dans l’immédiat à la demande en cour. Le juge James Boasberg n’a pas statué sur la demande.
Le corps des ingénieurs de l’armée américaine a lancé une étude environnementale le 18 janvier, mais M. Trump a signé un décret six jours plus tard disant à l’organisation de permettre à l’entreprise de reprendre les travaux.
Un campement situé près du chantier de development avait attiré des milliers d’opposants l’an dernier en soutien aux communautés sioux, entraînant des affrontements occasionnels avec les forces de l’ordre et des centaines d’arrestations.
Mme Granado et le bureau du shérif du comté de Morton ne faisaient état d’aucun affrontement ou arrestation dans le secteur, jeudi.
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