BISMARCK, N.D. — Une bataille judiciaire s’annonce en début d’année prochaine relativement au controversé projet d’oléoduc Dakota Entry.
Le mois dernier, le constructeur texan Power Switch Companions (ETP) a demandé au juge James Boasberg de statuer qu’il peut légalement poser les canalisations sous un réservoir du fleuve Missouri, dans le Dakota du Nord. Il s’agit du dernier tronçon manquant au pipeline de près de 2000 kilomètres, qui doit traverser quatre États pour acheminer du pétrole jusqu’en Illinois.
Après la levée de boucliers de deux Premières Nations sioux, le corps des ingénieurs de l’armée américaine a tranché qu’il n’accorderait pas une servitude au projet.
Les tribus de Standing Rock et de Cheyenne River martèlent que l’oléoduc, dont les coûts de development sont estimés à three,eight milliards $, menace des websites sacrés ainsi que des sources d’approvisionnement en eau.
Le corps des ingénieurs de l’armée a refusé le droit de passage à ETP, l’invitant à mener davantage d’études et à envisager d’autres tracés.
Or, le constructeur estime qu’il bénéficie déjà des autorisations nécessaires pour aller de l’avant et demande au juge Boasberg d’en convenir.
La cour fédérale ne devrait pas entendre ses arguments avant février prochain.
Les deux nations sioux comptent s’opposer à cette requête et auront jusqu’au 6 janvier pour le faire.
Quelque 2000 protestataires autochtones et alliés occupent toujours les terres que devait traverser l’oléoduc.
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