Darun Lok, allier l’art et l’autisme

Metro Montreal

Metro / Metro Montreal 256 Views 0

Darun Lok est un passionné d’artwork et membre du collectif Covid’Artwork depuis 2020. Diagnostiqué autiste léger durant son enfance, il est surtout un artiste en devenir doté d’une imaginative and prescient créative hors du commun.

Le temps d’une rencontre, il raconte à Métro ce qu’il l’a poussé à peindre tous les matins pour s’évader et remark l’artwork est un moyen pour lui de s’exprimer.

C’est avec enthousiasme que M. Lok nous rencontre à la bibliothèque de Saint-Léonard devant l’espace réservé aux œuvres de Covid’Artwork.

Le collectif d’artistes québécois créé à Saint-Léonard et Montréal-Nord tient une exposition dans ces locaux depuis la fin du mois de juin.

Membre de cet organisme depuis maintenant près de deux ans, M. Lok nous explique que sa ardour pour l’artwork et l’idée d’exposer ses œuvres sont nées à travers plusieurs voyages en Europe.

«J’ai participé à un voyage avec d’autres enfants atteints d’un hassle lié à l’autisme en France. Nous avons visité le mont Saint-Michel, c’était très beau et j’ai eu envie de le dessiner.& Ça a commencé comme ça», raconte-t-il.

Plusieurs années plus tard, après avoir commencé le dessin, Darun begin à suivre des cours de perfectionnement artistique avec l’une des artistes fondatrices du mouvement Covid’Art, dans un atelier de Montréal-Nord.

«C’était un cours d’apprentissage de method mixtes pour adultes et enfants. Ce qui était très intéressant, c’est que Darun allait discuter autant avec les enfants qu’avec les adultes. Il comprenait très bien ces deux views et faisait le pont entre celles-ci», raconte Iwonka Balcerowska, l’enseignante responsable du cours.

À travers ses œuvres, Darun décrit que l’exploration de la couleur est un des thèmes qu’il préfère. Il indique que l’artwork prend de plus en plus de place dans sa vie de tous les jours.

«Je suis parfois jusqu’à cinq cours différents dans la semaine avec des artistes expérimentés. Ce sont toutes des approches différentes, comme les dessins portraits, l’acrylique, ou l’abstrait. Avec le temps je m’améliore de plus en plus », partage l’artiste en formation proceed.

«Quand je peins, ça me change les idées et je peux m’exprimer librement. Je fais ça tous les matins, ça me permet de me sentir bien pour la journée.»

Darun Lok

Un autoportrait réalisé au crayon par M. Lok lors d’un de ses cours de dessin.

L’artwork de mère en fils

Après avoir précisé ce qu’il voyait à travers les œuvres de la bibliothèque, Darun nous emmène voir ses tableaux dans l’atelier situé au sous-sol de la maison de sa mère, également artiste-peintre.

«C’est elle qui m’a donné le goût pour l’artwork. Depuis tout petit, je la regarde peindre et ça m’intéresse beaucoup.»

Kim Pov Eap, sa mère, se souvient de la fascination de son fils pour la peinture.

«Pendant que je peignais, il me regardait avancer mon œuvre pendant parfois des heures sans dire un mot. Comme j’étais dans ma bulle créative, j’oubliais qu’il était là!» partage-t-elle en riant.

Darun et Kim se retrouvent désormais une fois par semaine, pour partager un second privilégié.

«Quand mon fils vient peindre avec moi à la maison, je ressens une émotion indescriptible. Nous vivons un second de partage fort.& Ça n’a pas toujours été facile par le passé quand je m’occupais de lui. Aujourd’hui nous nous reconnectons à travers notre artwork.»

Kim et Darun prévoient prochainement allier leurs deux pinceaux pour la réalisation d’une grande toile avant la fin de l’année.

Ils exposeront également leurs œuvres lors d’un vernissage à la galerie du Centre Leonardo Da Vinci prévu pour cet automne.

Les œuvres de Darun et des autres artistes de Covid’Artwork peuvent être visionnées jusqu’au four septembre dans le cadre de l’exposition Fenêtres et perrons. Plus de détails sont disponibles sur les réseaux sociaux du collectif .

Comments