Aujourd’hui, le 22 octobre au parc du Mont-Royal, se tenait un rassemblement d’une cinquantaine de personnes qui réclamaient une réforme du mode de scrutin des élections québécoises; une trigger avec laquelle 53% sont en accord, selon un sondage Léger.
En entrevue, l’organisation révèle que la ardour pour la trigger leur est venue lors de la soirée électorale du three octobre dernier. Pour eux, la disparité entre le nombre de votes pour les différents partis et le nombre d’élus de ces partis est une atteinte à la démocratie.
Une trigger qui a le vent en poupe…
À la suite de la dernière élection, plusieurs autres regroupements du style ont vu le jour. Le plus necessary d’entre eux est le groupe Fb «Mobilisation pour une réforme du mode de scrutin». Moins d’un mois après sa formation, il cumule déjà près de 3500 membres et prévoit une manifestation devant l’Assemblée nationale le 29 novembre. Le groupe se définit comme un mouvement populaire sans affiliation politique et qui ne revendique qu’une selected: l’instauration d’un mode de scrutin proportionnel mixte à compensation nationale et une distribution régionale.
Par sa vitesse de croissance, on constate un sure engouement pour la trigger. Mouvement Démocratie Directe (MDN), un organisme qui, depuis plus de 20 ans, existe pour faire la promotion de la réforme du mode de scrutin, n’ignore pas le momentum du nouveau groupe et de la trigger en général. MDN souhaite même laisser la nouvelle mobilisation «prendre les devants de la lutte», nous confirment séparément Raphael Canet, coordonnateur du MDN et Maël Ferland-Paquette, porte-parole de la mobilisation.
…mais qui est loin du port.
Avec un tel engouement populaire, nous pourrions nous croire plus proches que jamais de faire passer la réforme du mode de scrutin d’un fantasme à la réalité.
Pas si vite, avertit Raphael Canet, coordonnateur du MDN. Même s’il est vrai qu’on sente un indéniable engouement populaire pour la réforme du mode de scrutin, le however se trouve actuellement plus loin de la concrétisation qu’il l’était par le passé.
Pour M. Canet, dont l’organisme était derrière l’entente signée entre les partis d’opposition pour une réforme du mode de scrutin en mai 2018, le fait que la trigger se soit déjà rendue à l’Assemblée nationale, mais qu’elle en soit sortie en raison du bris de promesse de la CAQ, constitue un recul essential.
C’est plus difficile maintenant, parce qu’il y a avait un processus parlementaire en cours qui aurait pu aboutir. Puisque les partis politiques ont reculé, la trigger est de retour dans la rue
Raphael Canet, coordonnateur du Mouvement Démocratie Nouvelle.
Va-t-on quand même s’y rendre, au port?
Pour M. Ferland-Paquette, porte-parole de la Mobilisation pour une réforme du mode de scrutin, en plus de la manifestation, plusieurs activités sont à prévoir pour ramener la trigger à dans les coulisses politiques. L’une d’elles serait une pétition officielle déposée à l’Assemblée nationale.
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