De plus en plus de Montréalais obtiennent leur diplôme

Metro Montreal

Metro / Metro Montreal 174 Views 0

Les élèves des écoles secondaires francophones de Montréal quittent de plus en plus leur établissement scolaire avec un diplôme ou une qualification en poche.

Selon les données du ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec, le taux de diplomation et de qualification a augmenté dans les trois commissions scolaires francophones de l’île de Montréal.

La Fee scolaire de la Pointe-de-l’Île (CSPÎ) a connu la plus forte augmentation du taux de diplomation et de qualification après cinq années d’études. Celui-ci a augmenté de four,four%, passant de 50,eight%, pour la cohorte de 2009, à 55,2% pour la cohorte de 2010. La Fee scolaire de Montréal (CSDM) et la Fee scolaire Marguerite-Bourgeois (CSMB) ont affiché des taux de croissance de 2,7% et 1,eight%, respectivement.

La CSMB a toutefois connu une hausse de three,6% de son taux de diplomation et qualification après sept ans d’étude contre 2,9% pour la CSDM et 2,four% pour la CSPÎ.

«Cette réussite n’est pas le produit d’une seule selected, mais d’un ensemble d’actions. C’est notamment par les efforts de toute la communauté éducative qui a à cœur les élèves et nos planifications stratégiques», indique la présidente de la CSMB, Diane Lamarche-Venne.

La CSMB et la CSDM ont mis en place des programmes et des plans au cours des dernières années pour augmenter la réussite de leurs élèves. À la CSDM, on a imposé aux écoles trois objectifs communs, soit appuyer les élèves en difficulté, soutenir les garçons et améliorer la maîtrise du français, autant dans la lecture que l’écriture.

«Chaque école mettait en place des moyens pour atteindre ses cibles, selon ses besoins. Nous avons également décidé de mettre l’accent sur le français, automotive nous avons remarqué que lorsqu’on maitrise le français, ç’a un influence positif dans les autres matières», mentionne la présidente de la CSDM, Catherine Harel-Bourdon.

Même si les présidents se disent contents des résultats, ils constatent qu’il reste encore du ache sur la planche.

«Dans le système d’éducation publique, nous devons scolariser nos élèves peu importe les difficultés. Nous ne pouvons pas mettre un élève à la porte parce qu’il a été surpris avec de la drogue, comme dans le privé, ou parce qu’il a des difficultés d’apprentissage. Cette mosaïque d’élèves fait en sorte que nous devons mettre en place des cibles plus pointues et des moyens plus ciblés», mentionne Mme Lamarche-Venne.

«Plus on avance avec le temps, plus on aura des élèves en difficulté. Plus la cible de diplomation augmente, plus le travail est intense», fait valoir Mme Harel-Bourdon.
Afin de mieux répondre aux besoins changeants des élèves, les commissions scolaires Marguerite-Bourgeois et de Montréal réévalueront leur planification stratégique au cours de l’année ou en 2018.

Au second de la publication, la CSPÎ n’était pas disponible pour répondre à nos questions.

Le taux de diplomation et de qualification des commissions scolaires francophones de Montréal

Commissions scolaires 5 ans Évolution cohortes 2009 et 2010 6 ans Évolution cohortes 2008 et 2009 7 ans Évolution cohortes 2007 et 2008
CSPÎ 55,2% four,four% 64,5% -Zero,1% 70,four% 2,1%
CSDM 53,5% 2,7% 65,9% three,four% 69,5% 2,four%
CSMB 70,5% 1,eight% 81,1% 1,four% 85% 2,9%
Région de Montréal 64,eight% 2,three% 74,7% 1,7% 78,1% three,6%

Comments