L’Accueil des immigrants de l’est de Montréal (AIEM) doit faire preuve d’creativeness pour trouver de l’argent afin de répondre aux besoins de ses shoppers, automotive les subventions du ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec, principale supply de financement de l’organisme, sont insuffisantes.
Le gouvernement donne un montant pour la mission de l’organisme et fait des ententes de principes par programmes offerts à l’AIEM. Ce financement est déterminé selon le nombre d’immigrants inscrits par service. Toutefois, ceux-ci n’équivalent pas à la réalité.
«Pour le programme Réussir l’intégration seulement, le ministère nous paie pour environ 1800 dossiers par année. Juste à Saint-Léonard, nous en avons eu 2537», affirme le directeur général de l’AIEM, Roberto Labarca.
Le ministère réévalue les ententes annuellement et fait des ajustements des montants selon les inscriptions.
«Nous planifions annuellement la cible d’immigrants que nous servirons, mais nous la dépassons toujours, automotive nous ne refusons personne. Il y a des ajustements des investissements en courtroom de route, mais ceux-ci n’équivalent jamais au nombre actual que nous rencontrons», indique Vincent Garneau, directeur adjoint de l’AIEM.
Pour continuer de répondre à la demande qui est de plus en plus grandissante, l’organisme est constamment à la recherche de fonds supplémentaires.
«Nous devons faire des merveilles pour trouver de l’argent. Nous cherchons partout» Roberto Labarca
L’organisme a notamment été chercher des fonds auprès d’autres programmes pour mettre en place des projets, tels que les cafés-parents et Ma famille avant tout. Toutefois, ce financement de la Desk de concertation de la petite enfance de Saint-Léonard prendra fin en 2019.
«Les besoins sont là. Nous avons aidé plus de 500 familles dans la dernière année. Déjà, les gens se plaignent que le programme prendra fin et se demandent ce qu’ils vont faire», indique Nacima Oudjehani intervenante de milieu pour la petite enfance à l’AIEM.
Besoins spécialisés
En plus d’offrir des providers de première ligne, tels que des ateliers de francisation gratuits et l’élaboration d’un plan d’motion pour obtenir ses papiers ou sa citoyenneté canadienne, l’organisme doit également venir en aide à des personnes vivant des moments difficiles.
L’équipe de l’Accueil des immigrants de l’est de Montréal.
«Notre clientèle est majoritairement scolarisée, mais elle a de la difficulté à se trouver du travail. De plus, les familles sont frustrées, automotive le Québec ne fonctionne pas comme leur pays d’origine. De ce fait, elles vivent de la dépression et des problématiques de santé mentale», présente M. Labarca.
Pour tenter d’aider ces personnes, l’organisme a embauché une intervenante psychosociale, mais celle-ci n’est présente qu’à temps partiel.
L’organisme côtoie également des cas de violence conjugale et des problématiques scolaires.
«Les mother and father, enfants et enseignants ont besoin de soutien dans les courses d’accueil. Il y a une méconnaissance du système par les immigrants et nous avons besoin d’une personne pivot pour aider», souligne Vincent Garneau.
Selon M. Labarca, il faudrait un intervenant pour la violence conjugale, un intervenant psychosocial et un intervenant communautaire/scolaire interculturel à temps plein pour répondre adéquatement aux besoins de la clientèle immigrante.
Au second de mettre sous presse, le ministère de l’Immigration, de la Diversité et de l’Inclusion du Québec n’avait pas répondu à nos questions.
Quelques chiffres
En 2015-2016, l’AIEM a:
- Répondu à 14 433 appels
- Organisé 259 réunions d’info et collaboration
- Créé 3601 dossiers d’immigration uniques
- Les trois factors de providers de l’organisme, situés à Saint-Léonard, Pointe-aux-Trembles et Rivière-des-Prairies, ont desservi 10 180 shoppers au cours de l’année 2015-2016.
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