Afin de donner un second souffle à sa cour, l’école Le Vitrail a recours à une campagne de financement inusité. Oubliez les repas spaghetti, dans l’établissement scolaire de La Petite-Patrie, ce sont les légumes biologiques et locaux qui sont à l’honneur.
L’initiative nommée Écoles enracinées et lancée par Équiterre a pour objectif d’augmenter l’intérêt des jeunes et de leur famille à l’égard d’une alimentation saine et locale, en particulier les fruits et les légumes, pour contribuer, à plus lengthy terme, à accroître la demande pour les produits locaux et développer de saines habitudes alimentaires.
Chaque panier est rempli de 10 kilos d’oignons, de pommes de terre, de radis blancs et de courges et autres légumes d’hiver.
«En terme de santé, ça se trouve au sommet de la pyramide. Ce sont des légumes qui peuvent se garder pendant deux à trois mois s’ils sont bien conservés dans un frigo. On a ajouté un peu de feuillage, comme du kale et du persil plat, qui eux peuvent se conserver pendant une ou deux semaines», guarantee François Tanguay, producteur et propriétaire des Jardins-du-petit-tremble à Saint-Antoine-sur-Richelieu.
Franc succès selon Murielle Vrins, chargée de projet pour Équiterre: 135 paniers de légumes d’une valeur de 30$ ont été vendus.
«Cela nous permet de sensibiliser les jeunes à une alimentation biologique et locale, parce que le programme demande leur implication. Ils font leurs propres paniers et ils sont en contact avec les produits», affirme Mme Vrins.
L’argent amassé ira à la réfection de la cour de l’école Le Vitrail, qui a rouvert ses portes aux élèves en 2015. Utilisée auparavant par des providers communautaires, l’espace de jeu n’a pas accueilli d’enfants depuis huit ans, informe la directrice de l’établissement, Geneviève Tremblay.
«Nous voulons refaire les aires de jeu avec un meilleur revêtement, installer des aménagements mobiles, des bancs et un peu de verdure. La façade du bâtiment pourrait elle aussi être verdie», souligne-t-elle.
Déjà 30 000$ ont été recueillis par l’établissement scolaire, dans ses coffres, mais aussi auprès de la Fee scolaire de Montréal et du ministère de l’Éducation. La directrice de l’école Le Vitrail ne pouvait pas s’avancer sur la somme totale nécessaire pour complètement remettre à neuf la cour, les plans n’ayant été terminés.
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