Un groupe de pêcheurs venus de partout au Québec a décidé de retirer une cabane de pêche en practice de sombrer et une autre à l’abandon dans l’arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles de Montréal.
À la suite d’une nouvelle publiée vendredi dernier sur la web page net de L’Avenir de l’Est et de reportages télé diffusés pendant le weekend par d’autres médias, une trentaine de personnes ont répondu à l’appel du groupe Fb Maniaques de pêche et ont retiré «au moins 1000 livres de déchets» des rives de la rivière des Prairies et du fleuve Saint-Laurent, explique l’administrateur du groupe, Hugh Côté.
«Après ce que nous avions vu dans les nouvelles, nous trouvions que ça n’avait pas d’attract et que ça donnait un mauvais nom aux pêcheurs», justifie M. Côté.
Le résident de Saint-Hyacinthe explique que lundi, des pêcheurs sont venus d’aussi loin que de La Tuque, de Shawinigan, de la Gaspésie et de Weedon afin de démonter presque entièrement une cabane de pêche abandonnée en bordure de rivière, ainsi qu’une autre cabane en practice de sombrer dans le fleuve, près de l’intersection des rues Bellerive et Pauline-Donalda.
«C’est aussi un beau geste pour l’environnement, pour nos générations futures, dit M. Côté. Le fleuve est l’un de nos joyaux. Il faut le préserver.»
L’administrateur du groupe raconte que celui-ci a besogné durant près de 7 heures à l’aide de scies à chaîne, de plenty, de haches, de pieds de biche, de treuils et de remorques.
«Il y avait des clous là-dedans, des morceaux de fer, du plastique, des bouteilles de bière, de la laine minérale, des palettes de bois prises dans la glace, toutes sortes de cochonneries, relate-t-il. Tout le monde savait quoi faire.»
Le groupe n’a pas réussi à déloger le plancher de la cabane qui s’enfonçait dans le fleuve, mais l’a attaché, afin de pouvoir le récupérer une fois la glace fondue et que l’eau du fleuve aura baissé.
Le Service de police de la Ville de Montréal avait été avisé de la présence de cabanes de pêche abandonnées et avait bouclé l’accès à l’eau, en attendant que la construction parte à la dérive.
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