OTTAWA — Amnistie internationale juge que la «moitié du chemin» a été parcourue par le gouvernement de Justin Trudeau en ce qui a trait aux avancées en matière de droits de la personne attendues d’Ottawa.
Alors que s’achève la session parlementaire, l’organisme publie son «bulletin» qui fait état des progrès du fédéral en la matière. Même si Amnistie juge qu’Ottawa est à mi-chemin d’où il devrait être, il accorde malgré tout une observe de 7 sur 10 au gouvernement Trudeau.
Parmi les factors qui posent problème, on observe plus particulièrement les projets d’exploitation des ressources naturelles qui obtiennent l’aval d’Ottawa sans l’appui des Premières Nations. Le manque d’argent pour les écoles autochtones fait également en sorte que le droit à l’éducation de milliers d’enfants est bafoué au pays.
Si l’organisme se réjouit qu’une enquête sur les femmes et les filles autochtones assassinées ou disparues ait été lancée, il s’inquiète toutefois qu’elle ne se penche pas plus précisément sur leur relation avec les policiers.
L’organisme aimerait aussi que Justin Trudeau s’implique personnellement pour la libération du blogueur saoudien Raïf Badawi et «hausse le ton» envers Riyad. Amnistie internationale souhaiterait par ailleurs qu’Ottawa réévalue son accord de ventes d’armes à l’Arabie saoudite.
Alors que sévit la crise des migrants, que des atrocités sont commises en Syrie et qu’on assiste à un courant de «haine» en lien avec les élections américaines et au Brexit, le Canada a «offert un exemple encourageant» au reste du monde, a soutenu son secrétaire Alex Neve, en level de presse à Ottawa.
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