Du smog à Montréal, mais pas d’amendes pour les contrevenants

Metro Montreal

Metro / Metro Montreal 114 Views 0

Montréal rechigne toujours à donner des contraventions à ceux qui contournent l’interdiction du chauffage au bois malgré un foure épisode de smog cet hiver.

Mercredi en début d’après-midi, l’indice de la qualité de l’air dans le quartier Hochelaga-Maisonneuve était de 117, soit le quatrième plus mauvais rating aux États-Unis et au Canada, si l’on se fie aux données en temps réel compilées par le Air Quality Index.

Même si le niveau de particules fines n’atteignait pas, mercredi, les amplitudes observées dans certaines villes chinoises, leur niveau était suffisant pour conseiller aux asthmatiques et aux jeunes enfants de rester dehors trop longtemps.

Face à cette state of affairs, la Ville de Montréal a une nouvelle fois utilisé les médias sociaux pour aviser les 48 000 propriétaires de chauffage au bois de l’interdiction d’utiliser leurs appareils. Un système de chauffage non certifié émet autant de particules fines cancérigènes en neuf heures qu’une auto pendant toute une année.

Les contrevenants s’exposent donc à des amendes. Néanmoins, aucune contravention n’a été donnée depuis l’entrée en vigueur du règlement il y a 18 mois, déplore Sylvain Ouellet, élu de Projet Montréal.

«Pour le second, les actions de la Ville pour faire connaître ce règlement sont principalement reliées à la sensibilisation», explique par courriel, Dorothée Philippon, porte-parole de la Ville qui se félicite que 96% des 50 000 propriétaires que la Ville avait ciblés ont rempli le formulaire d’enregistrement de leur appareil.

«S’il y a une plainte, elle est traitée par un inspecteur du service de l’environnement. Une lettre-avis rappelant les exigences du règlement est envoyée au citoyen. Si la state of affairs se reproduit, le service peut émettre une amende à ce dernier (de 100 à 500$ pour une première infraction)», ajoute-t-elle.

M. Ouellet souligne que dans son district du nord de l’île, il despatched régulièrement des odeurs de feu de bois. «Mais pour porter plainte, il faut trouver l’adresse, ce n’est pas évident surtout de nuit», dit-il.

La Ville a prévu un finances de communications de 143 000$ sur deux ans pour aviser les propriétaires et faire connaître le nouveau règlement dans les médias.

&


Comments