Des organisations représentant des travailleurs syndiqués, les employeurs ainsi que les anglophones de la province ont profité du déclenchement officiel des élections fédérales, dimanche, pour interpeller les différents candidats et partis quant à leurs revendications.
La Fédération des travailleurs et travailleuses du Québec (FTQ) souhaite voir le régime d’assurance-emploi être bonifié, l’instauration d’un régime d’assurance médicaments universel et la mise en place d’un plan de relance économique pour une transition juste et environnementale.
La centrale syndicale qui représente plus de 600 000 travailleurs voudrait aussi que les partis s’engagent à lutter contre les changements climatiques, à adopter des tendencies anti-briseurs de grève, à instaurer un retrait préventif pour les travailleuses enceintes, à protéger les régimes de retraite en cas de faillite des entreprises et à lutter contre les paradis fiscaux.
«La pandémie nous a fait comprendre l’significance d’avoir un filet social fiable et solide. Nous avons le devoir de le protéger et même de le bonifier afin de faire de notre société une société encore plus juste, plus démocratique et plus verte», ont indiqué les dirigeants de la FTQ par communiqué, dimanche.
Conseil du patronat du Québec
Pour sa half, le Conseil du patronat du Québec (CPQ) a souligné qu’un plan de retour à l’équilibre budgétaire est «prioritaire», vu l’explosion des dépenses liées à la pandémie.
Le développement du capital humain ainsi que le «rattrapage en matière d’investissement et d’intégration technologique» devraient aussi représenter des priorités selon le groupe qui défend les intérêts de plus de 70 000 employeurs.
Le CPQ voudrait voir l’accessibilité à la Prestation canadienne de relance économique (PCRE) être restreinte afin d’encourager le retour au travail. La réforme à venir du régime d’assurance-emploi devrait absolument, selon le CPQ, intégrer des mesures pour inciter les prestataires à suivre des formations entre deux emplois.
Afin de contrer la pénurie de main-d’œuvre, la venue des travailleurs étrangers temporaires (TET) serait une answer, mais il faudrait absolument diminuer les délais administratifs entre les gouvernements à& Ottawa& et à Québec.
Toujours selon le CPQ, l’élargissement du bassin de la main-d’œuvre passerait aussi par le prolongement de la vie lively des travailleurs d’expérience et l’inclusion des personnes éloignées du marché du travail. Le groupe demande également la bonification et l’adaptation d’incitatifs fiscaux relatifs au secteur de la recherche et du développement.
Le soutien aux secteurs de l’aéronautique, du tourisme et de la restauration ainsi que le développement des applied sciences vertes et des énergies renouvelables, devraient aussi être des dossiers prioritaires. Le CPQ souhaite par ailleurs que le prochain gouvernement ajoute des critères environnementaux et durables dans ses appels d’offres et ses approvisionnements.
«La période post-pandémique sera déterminante pour de nombreuses entreprises québécoises. Il faut s’assurer de libérer les barrières à la relance économique et soutenir les secteurs qui n’ont pas encore retrouvé leur pleine croissance. Néanmoins, il faut garder à l’œil l’état des funds publiques et le spectre de l’inflation», résume& Karl Blackburn, président et chef de la path du CPQ.
Quebec Group Teams Community
Pour sa half, le Quebec Group Teams Community demande à tous les partis et candidats de s’engager à défendre les droits linguistiques des Québécois d’expression anglaise.
«Nous sommes contre l’utilization préventif de la clause nonobstant du gouvernement du Québec qui vise à suspendre les libertés fondamentales, les droits à l’égalité et les droits légaux de ses citoyens en vertu du projet de loi no 96, Loi sur la langue officielle et commune du Québec, le français», soutient la présidente du QCGN, Marlene Jennings.
Selon le QCGN, les Québécois d’expression anglaise seraient également préoccupés par le plan proposé par le projet de loi C-32 qui viserait à modifier la Loi sur les langues officielles.
Le QCGN affirme également que les Québécois d’expression anglaise seraient méfiants face aux propositions visant à étendre les droits linguistiques seulement aux francophones qui font affaire avec des entreprises soumises à la règlementation fédérale.
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