Thérèse Dupuis, 77 ans, est de retour chez elle depuis près d’un mois, après une chute qui l’avait contrainte à se rendre à l’hôpital. Pour assurer sa sécurité, elle bénéficie d’une supervision 24h/24h par des professionnels de la santé du Centre intégré de santé et de services sociaux& (CIUSS) de l’Est-de-l’Île-de-Montréal. «Ils s’occupent de moi automotive je ne suis pas succesful de marcher toute seule. En attendant ma place dans une résidence, je reste ici chez moi et j’en suis satisfaite», confie-t-elle.
Métro a rencontré Thérèse lors d’un événement organisé par le CIUSSS afin de faire connaître sa stratégie d’intensification des providers de santé à domicile pour les sufferers en attente d’un hébergement dans un CHSLD, mise en place en février dernier.
Les providers d’urgences se retrouvant trop souvent surchargés par manque de lits dans les hôpitaux, le CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal a choisi de miser sur les soins à domicile pour fluidifier les passages à l’urgence, mais aussi donner un meilleur cadre de vie aux sufferers concernés.
Ainsi, s’ils permettent aux sufferers d’être moins en contact avec des maladies contagieuses, les soins à domicile visent surtout à améliorer leur qualité de vie en les gardant dans leur zone de confort. «Les soins à domicile sont davantage efficaces puisque les sufferers sont dans un environnement familier, contrairement à l’hôpital, où ils ne participent pas au most de leur capacité», explique Karolann Floyd, ergothérapeute au sein du programme de Soutien à l’autonomie des personnes âgées (SAPA).
Malika Bourbia, auxiliaire aux services de santé et sociaux (ASSS) depuis 19 ans, supervise parfois Thérèse Dupuis à son domicile. «Mon rôle est d’être aux petits soins avec elle. Je m’guarantee qu’elle soit en sécurité dans son appartement et qu’elle utilise bien sa marchette.» Elle nous confie que la plupart de ses sufferers disent mieux se sentir chez eux qu’à l’hôpital.
Fonctionnement du projet
Pour éviter un manque de place à l’hôpital, 29 personnes sont actuellement dans l’attente d’un hébergement et bénéficient donc des providers de soins à domicile du CIUSSS. Ces soins peuvent aller jusqu’à 24 heures par jour, 7 jours par semaine, comme dans le cas de Thérèse Dupuis.
«Après les évaluations du personnel soignant, ont reçoit toutes les personnes qui sont en mesure d’attendre leur hébergement à domicile de façon sécuritaire», affirme Mme Thompson, coordonnatrice au soutien à domicile du CIUSSS.
Les providers offerts sont principalement des providers d’auxiliaires de santé ou de préposés à domicile, mais peuvent impliquer des travailleurs sociaux. C’est une véritable rotation du personnel qui est effectuée pour assurer au mieux les soins prodigués. Des ergothérapeutes suivent aussi ponctuellement le affected person afin de préparer son retour au domicile et de s’assurer que l’environnement physique est sécuritaire selon ses besoins.
«Une fois que le affected person est de retour à son domicile, j’effectue une visite pour m’assurer que tout est fonctionnel et sécuritaire», ajoute Mme Floyd.
Regagner en capacité physique
L’objectif du projet est aussi de rendre le affected person «cliniquement secure» pour qu’il n’ait plus besoin d’obtenir des soins à l’hôpital. «Parfois, les sufferers regagnent en capacité physique lorsqu’ils bénéficient de ces soins à domicile. À ce moment-là, il est intéressant de réajuster les providers afin qu’ils restent à la maison», rajoute Mme Floyd.
Pour pouvoir accéder au système de soins à domiciles au CIUSSS de l’Est-de-l’Île-de-Montréal, le temps d’attente est environ de 15 à 20 jours. Temporaire pour le second, le projet a pour objectif d’être pérennisé.
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