Exposition Empreinte, le monde dans l’objectif de Guillaume Beaudoin

Metro Montreal

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L’exposition Empreinte sur l’Avenue Bernard.

Il est de ces aventuriers comme on n’en fait plus, et le photographe Guillaume Beaudoin semble être l’un d’entre eux. Avec l’exposition Empreinte, jusqu’au 31& octobre, l’avenue Bernard se drape de quelques-unes de ces pictures, prises aux quatre cash du monde.

La dizaine de photographies ne prend qu’une partie de l’espace de l’avenue Bernard, et pourtant à nos yeux, elle couvre un périmètre de plusieurs milliers de kilomètres. De la Nouvelle-Calédonie à la Namibie en passant par la Thaïlande, c’est tout un tour du monde que le photographe Guillaume Beaudoin nous fait découvrir.

C’était aussi un désir de l’arrondissement d’Outremont de mettre à la vue des habitants quelques fragments du monde, alors que les voyages se sont faits rares pendant la pandémie. « On cherchait des pictures qui n’allaient pas trop loin dans l’facet documentaire, qui étaient belles, qui représentaient l’évasion […] pour faire voyager un peu les gens qui passent là par hasard. ».

Toutes les photographies proviennent du recueil Empreinte, paru en 2020. L’exposition de la rue Bernard n’est qu’un petit échantillon, un avant-goût de l’ensemble du corpus du photographe.

Le recueil Empreinte réunit plusieurs projets de Guillaume Beaudoin, répartis sur 2& ans et demi. Ce dernier a voyagé dans plus d’une soixantaine de pays dans le cadre du livre.


Lila Maitre/Métro Media

L’aventure begin avec la traversée du Pacifique Nord, en compagnie de l’organisme d’Ocean Cleanup, dans le cadre d’un projet d’échantillonnage. Cet organisme a pour however de nettoyer l’océan du plastique qui le pollue. Puis il traverse le Pacifique Sud, en partant du Panama, après la saison des ouragans. Pour monter sur un navire, le photographe a trouvé un catamaran qui partait vers les îles Marquises. Après un bref retour de 50& jours, avec Ocean Cleanup, il se lance dans une série de documentaires sur les communautés tribales.

Les champs d’intérêt de Guillaume Beaudoin se concentrent autour des questions environnementales, sociales et humaines. Dans le livre Empreinte, le photographe a ajouté ses réflexions qui ont immergé pendant ses voyages. «J’avais des questionnements liés à notre responsabilité dans un monde en changement, sur notre rôle en tant qu’individus», explique le photographe.

Nature, environnement, humanité

Remark photographie-t-on le monde? Quand on parcourt l’exposition de l’avenue Bernard, on remarque que Guillaume Beaudoin semble avoir répondu à cette query par la diversité des sujets présentés. Les photographies peuvent être tout autant des paysages, que des animaux ou des humains. Le photographe n’hésite pas à quitter le sol pour prendre des photographs aériennes et sous-marines.

«Ce qui m’intéresse quand je voyage, c’est la relation entre l’homme et son environnement . Automotive même dans les pictures animalières, on peut retrouver une relation avec l’Homme. Dans la photographie de l’œil de la baleine, cette dernière semble regarder non seulement le photographe, mais aussi nous, les spectateurs», mentionne-t-il.

Si on lui pose cette query, plus ou moins puérile, de sa photographie préférée, c’est vers celle d’un glacier du Groenland que se fait le choix du photographe. Dans cette photographie, l’immense glacier prend presque la totalité de l’picture. Mais là, en bas, touts petits, on aperçoit des humains. «& Avec les petits humains en dessous qui regarde ça de haut [la nature] est belle et menaçante à la fois. Ça montre bien notre relation avec notre habitat, puis touch upon se voit et on se situe dans tout ça.& ».

Photographier des portraits de personnes venues de l’autre bout du monde relève d’un autre défi. On ne parle pas ici de photographies presque volées prises en une demi-seconde. À travers ses voyages, le photographe a dû instaurer une relation de confiance avec ses sujets. Pour cela il faut savoir prendre son temps avant de brandir son objectif.

Guillaume Beaudoin ne compte pas mettre fin à ses aventures de si tôt. Si la pandémie a quelque peu réfréné ses possibilités de voyage, à l’automne et à l’hiver, il reprendra les amarres vers le Panama et la Floride pour de nouveaux projets.

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