Une nouvelle exposition numérique en nature a lieu au parc du 405, avenue Saint-Charles, à Vaudreuil-Dorion, jusqu’au 14 juin. Des œuvres de Diane Collet, Philippe Corriveau et Stéphan Daigle seront projetées sur des toiles tous les soirs dès 20h30.
Cette initiative de la Ville de Vaudreuil-Dorion donne suite à l’exposition Explora qui avait eu lieu en septembre dernier. Cette fois-ci, c’est sur des toiles plutôt que sur des bâtiments que les pictures seront projetées. Une trame sonore accompagne également les œuvres.
Deux artistes sur trois ayant participé à Explora sont de retour pour cette nouvelle édition, qui a pour thème la nature. «Cette fois-ci, on a pu choisir la forme de la floor sur laquelle nos œuvres sont projetées», explique Philippe Corriveau, qui a choisi un hexagone au centre et deux polygones sur les côtés.
Stéphan Daigle est l’autre artiste qui en est à sa deuxième expérience. «J’ai toujours été attiré par ce format-là et j’ai adoré mon expérience l’an dernier, soutient-il. C’est pour cela que je suis de retour.»
Artwork et nature
Les artistes abordent la thématique de manière très différente. Par exemple, M. Corriveau suggest une animation de 11 minutes 30 secondes mettant en scène de petits champignons et leur relation avec les arbres.
Doté d’un microscope électronique, il a capté des gros plans d’écorce d’arbres au ralenti. Il s’est également déplacé sur le lieu d’exposition pour capter des photographs avec son téléphone cellulaire.
«J’imaginais des animations plus abstraites que concrètes et un peu la danse des éléments organiques dans la terre, comme si la terre était vivante, précise l’artiste. J’invite les gens à voyager dans le monde microscopique qui nous entoure.»
De son côté, Stéphan Daigle adopte une approche totalement différente en proposant des paysages forestiers disposés de manière à rappeler un tapis oriental qui représentent le jardin d’éden.
«Ces tapis sont souvent un médaillon au centre accompagné d’un motif qui est renversé et répété plusieurs fois avec une bordure, indique l’artiste. C’est animé, colorisé, transformé et une animation est disposée par-dessus.»
La disposition des réflexions d’un même paysage rappellent un kaléidoscope. M. Daigle y a ajouté un visuel sous le thème de l’identité.
Il est convaincu que nature et culture vont de pair. «Les humains sont des productions naturelles, donc ce que l’on produit culturellement vient nécessairement de la nature», explique-t-il.
Médium
Le format de projection numérique privilégié dans cette exposition permet aux artistes d’ajouter du mouvement à leurs œuvres. Pour M. Daigle, il s’agit également d’une nouvelle façon de mettre le texte en relation avec l’picture.
Une narration accompagne son œuvre. «Je trouve que c’est plus immersif et que ça permet aux gens d’avoir plus d’indices d’interprétation pour une œuvre qui se veut plus abstraite que concrète», avance-t-il.
M. Corriveau y voit quant à lui quelque selected de sturdy, notamment en changeant l’attract d’une floor sans la repeindre, en y projetant des photographs. «C’est immatériel et un peu éphémère, soutient-il. C’est une belle façon d’intégrer l’artwork dans la ville sans les contraintes physiques qui sont liées, par exemple, à la peinture.»
Ce projet représente pour lui une opportunité de donner à la communauté à un second où les gens sont plus isolés en contexte de pandémie.
«Ça nous permet d’offrir quelque selected à la communauté qui n’est pas encore complètement déconfinée, explique-t-il. L’artwork est présent pour sortir les gens de leur quotidien et leur donner une event de sortir.»
L’exposition est accessible tous les soirs jusqu’à 23h. La distanciation physique de deux mètres entre les visiteurs doit être respectée en tout temps.
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Nombre d’œuvres accessibles lors de l’exposition.
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