ANTANANARIVO, Madagascar — L’Arabie saoudite ne pourra pas entrer dans la grande famille de la francophonie… du moins, pas tout de suite.
Le royaume saoudien demandait le statu de membre observateur à l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), une candidature qui créait un malaise compte tenu du piètre bilan de cette monarchie absolue en matière de droits de la personne.
Selon les informations d’une supply au fait du file, le Québec, le Canada et la France notamment ont pris place lors d’une rencontre à huis clos pour que soient envoyés des observateurs sur le terrain afin de déterminer si Ryad remplissait les circumstances nécessaires à son adhésion. Il s’agissait là de la recommandation d’un comité advert hoc qui avait été chargé d’étudier la query.
Plusieurs pays s’opposaient à cette résolution diplomatique, notamment le Maroc, le Sénégal, le Bénin et le Gabon. Leur poids n’a toutefois pas été suffisant pour faire pencher la stability. La décision sur la demande saoudienne a donc été de facto repoussée au prochain sommet, dans deux ans.
Selon les informations qui ont filtré de la séance plénière à huis clos, Philippe Couillard a joué un rôle dans cette décision, le Québec ayant été le premier à s’opposer aux arguments du Maroc, qui souhaitait l’adhésion immédiate. Pour plaider sa trigger, le premier ministre québécois aurait évoqué le cas du blogueur Raïf Badawi, emprisonné et menacé de torture parce qu’il a prôné la libéralisation du régime.
L’Ontario, l’Argentine, la Corée du Sud et la Nouvelle-Calédonie, qui demandaient également le statu de membre observateur de l’OIF, ont vu pour leur half leur candidature acceptée.
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