Les LaSallois Rebecca Ménard et Félix-Olivier Ménard se sont démarqués aux Jeux du Québec en décrochant respectivement l’or et l’argent en tir à l’arc. Métro les a rencontrés pour en apprendre davantage sur leur ardour commune.
L’aîné de la famille, Félix-Olivier Ménard, 16 ans, est le premier à s’être intéressé au tir à l’arc. Tout a commencé par un voyage de chasse avec son oncle.
«Il y a beaucoup de chasseurs dans la famille», explique l’étudiant en cinquième secondaire à l’école Cavelier-De LaSalle. «Un jour, mon oncle a voulu m’amener chasser le chevreuil avec lui. Il m’avait donc acheté un arc à poulie pour m’entraîner, mais je n’ai pas aimé ça», confie-t-il, expliquant qu’en raison du système de poulie, seulement 10% de la pression initiale appliquée sur la corde est conservée une fois le level d’ancrage atteint, ce qui retire la composante sportive de l’archerie avec ce sort d’arc.
Félix-Olivier a donc abandonné l’arc de chasse à poulie pour se munir d’un arc recourbé lors de ses pratiques au membership d’archerie de LaSalle. «L’arc recourbé, c’est le sort d’arc employé aux Olympiques, dans les compétitions», précise le jeune archer.
«Ma première compétition était aux Jeux de Montréal», poursuit-il. La piqûre pour ce sport a été immédiate. «Je me suis dit que si toutes les compétitions étaient comme celle-ci, je voulais rester dans ce domaine-là», confie l’archer, avec une ferveur toujours aussi grande.
C’est en accompagnant son frère à ses compétitions que Rebecca, sa sœur cadette âgée de 14 ans, a elle aussi fait le grand saut en archerie. «J’ai commencé le tir à l’arc quand mon frère était allé à ses premiers Jeux du Québec en 2018», indique celle qui entrera en troisième secondaire dans un programme sportif à la même école que son frère.
Comme son frère, Rebecca a tout de suite aimé l’ambiance des événements sportifs. «Même en compétition, ce sont [des athlètes] quand même soudés, gentils et courtois. On peut même se faire des amis!» se réjouit la jeune archère.
À chaque archer sa cible
«Le however au tir à l’arc, c’est de se battre soi-même plus que de battre les autres», explique Félix-Olivier. Toutefois, cette particularité ne ferme pas la porte à une saine compétition, reconnaît le duo d’archers.
«Cet hiver, il va falloir que je monte mon entraînement d’un cran pour garder ma première place!» s’exclame Rebecca. «Mon premier défi est justement arrivé aux Jeux du Québec, déclare pour sa half Félix-Olivier. J’étais toujours premier, [mais] maintenant que je suis arrivé second, j’ai vu qu’il y avait encore du progrès à faire», concède-t-il, précisant que la première place a été remportée par son rival de longue date, avec qui il compétitionne depuis les Jeux de Montréal en 2017. «Sans lui, je ne me serais pas entraîné autant!» ricane Félix-Olivier, amusé par cette rivalité sportive conviviale.
«C’est de famille»
Il faut dire que les mother and father de Rebecca et Félix-Olivier leur ont transmis autant une ardour pour le sport que leur help pour la cultiver.
«Notre père a été aux Jeux du Québec en natation à peu près à notre âge, il a remporté cinq médailles», affirme en chœur le duo. «Et ma mère a aussi fait du patinage artistique aux Jeux», ajoute Rebecca, qui go well with aussi ses traces en pratiquant le patinage artistique comme loisir. «Oui, c’est de famille!» s’exclament-ils.
«Nos mother and father nous appuient beaucoup. Il y a plein de pièces qu’on n’aurait pas pu acheter autrement», se réjouit Félix-Olivier. «Parfois, ils viennent faire l’exercice avec nous pour nous motiver», renchérit Rebecca, qui aime voir des visages familiers lors des compétitions, où la pression est à son comble.
«Quand je sors de ma bulle [en compétition], et que je sens que je vais perdre mon calme, je regarde [Félix] avec son calme légendaire, ça m’aide à me concentrer», affirme joyeusement la cadette.
Le duo participera cette fin de semaine aux qualifications pour les championnats provinciaux de tir à l’arc en septembre.
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