MONTRÉAL — Le droit de travailler en français a été soulevé avec ardour, mardi, au congrès de la FTQ, où plusieurs syndiqués sont venus exposer les difficultés qu’ils vivent dans leur entreprise respective et, parfois, leur histoire à succès.
Une résolution a d’ailleurs été adoptée visant à ce que tous les syndicats affiliés à la FTQ aient accès à un service everlasting de soutien, de formation et de mobilisation, pour leur permettre de revendiquer le droit de travailler en français au Québec.
Lucie Pratte, de la part locale 522 d’Unifor, qui travaille chez CAE depuis 30 ans, a relaté qu’après 25 années de travail du comité de francisation, l’entreprise a finalement reçu lundi son certificat de francisation de l’Workplace québécois de la langue française.
Nathalie Meunier, de la part locale 2469 de l’Affiliation internationale des machinistes et des travailleurs de l’aérospatiale (AIMTA), qui travaille chez Rolls Royce Canada, a signalé qu’encore aujourd’hui 98 pour cent de ses journées de travail se passent en anglais.
Elle rapporte que le comité de francisation a travaillé fort pour que des cours de français soient donnés et que du français soit offert pour le travail sur ordinateur.
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