MONTRÉAL — Les trois présidents des principales centrales syndicales du secteur public ont dénoncé, lundi, la fusion forcée des accréditations syndicales dans la santé et les providers sociaux ainsi que les tensions inutiles que cela trigger entre leurs syndicats.
Louise Chabot, de la CSQ, et Jacques Létourneau, de la CSN, ont tous deux assisté lundi à la première journée du congrès de la FTQ, qui se tient toute la semaine à Montréal.
Dans son allocution d’ouverture, le président de la FTQ, Daniel Boyer, a abordé cette query des fusions forcées de syndicats dans la santé, dont tout le monde se serait passé, selon lui. La Presse canadienne a ensuite interviewé les deux autres présidents syndicaux à ce sujet et ils ont aussi déploré la state of affairs.
Ces fusions d’accréditations syndicales sont provoquées par la fusion des établissements de santé, imposée par une loi du ministre de la Santé et des Providers sociaux, Gaétan Barrette. Celle-ci a forcé la fusion de plus de 180 établissements du réseau dans l’ensemble du Québec.
Une période de maraudage a présentement cours dans les établissements de santé et de providers sociaux. Le vote d’allégeance syndicale aura lieu du 30 janvier au 24 février.
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