Gilles Grondin, candidat à la mairie de Rosemont–La Petite-Patrie pour Ensemble Montréal, a grandi dans Rosemont et y habite toujours. Lorsqu’il s’est fait proposer de concourir pour devenir maire de l’arrondissement, il n’a pas eu à hésiter bien longtemps. En se présentant, il souhaite rompre avec une mairie qu’il n’estime pas suffisamment à l’écoute des résidents, et suggest aux Rosemontois une gouvernance de dialogue.
Selon M. Grondin, François Croteau, le maire sortant de l’arrondissement élu avec une grande majorité lors de ses derniers mandats, a longtemps gouverné sans consulter ou écouter la inhabitants. «La piste cyclable Bellechasse en est un bon exemple», souligne-t-il. L’aspirant maire d’arrondissement suggest donc «une gouvernance de dialogue», plutôt qu’«une gouvernance idéologique». «C’est l’un des premiers éléments de notre plateforme locale: une meilleure écoute, une meilleure cohabitation et une meilleure session des gens», insiste-t-il. S’il concède que le chef de sa formation (Denis Coderre) et lui n’ont pas connu le même parcours politique, il indique qu’ils partagent le même however: «On se rejoint dans cet objectif de faire de Montréal une meilleure ville et de faire de ses arrondissements de meilleurs arrondissements.»
De son aveu, ce qui a essentiellement mené Gilles Grondin à se représenter en politique – il a été conseiller de ville pour le district du Vieux-Rosemont de 2005 à 2009 – est le climat qu’il a constaté chez ses concitoyens. «J’ai constaté un esprit d’opposition entre les citoyens. Un climat dans lequel les gens se regardent en chiens de faïence, déplore-t-il. Je ne sais pas ce qu’un maire d’arrondissement peut faire, mais est-ce qu’il peut essayer de faire en sorte qu’on travaille ensemble et qu’on se respecte mutuellement?» Il donne en exemple certaines ruelles vertes qui n’ont pas fait le bonheur de tous.
Engagements pour Rosemont
La plateforme d’Ensemble Montréal pour Rosemont est articulée autour de trois axes: une vie de quartier saine, la mobilité et une économie forte et adaptée à la vie postpandémique. En entrevue, M. Grondin a discuté de certaines de ses propositions.
Sur le plan culturel, le candidat à la mairie proposerait notamment d’implanter une nouvelle maison de la tradition dans l’arrondissement.
En ce qui concerne l’environnement, le nombre de jardins communautaires serait doublé, tandis qu’en plus de continuer la plantation d’arbres, une consideration particulière serait accordée à l’élagage de ceux-ci, un facet laissé de côté par la précédente administration, selon M. Grondin. Il aimerait également s’intéresser à l’état de l’incinérateur des Carrières, que ce soit au sujet du hazard qu’il présente pour l’environnement ou d’une reconversion potentielle.
Pour ce qui est de l’économie de quartier, le candidat à la mairie aimerait soutenir davantage les commerces locaux et les sociétés de développement business. «La pandémie a démontré toute l’significance du commerce native», soutient-il. Il aimerait également développer l’offre commerciale dans certains quartiers moins bien desservis.
En terminant, M. Grondin réitère son intention de proposer aux habitants de Rosemont une gouvernance de proximité, axée sur le dialogue.& & & & & & & &
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