Les cliniques de session juridique gratuite offerte par Juripop dans le métro de Montréal font un grand retour après avoir pris relâche pendant la pandémie. Vous avez un problème de testomony? Vous vivez une séparation difficile ou vous souhaitez obtenir un avis juridique par rapport aux augmentations de loyer? Des bénévoles de l’organisme à but non lucratif se relayeront entre midi et 18h lors des quatre premiers jeudis du mois de mars, à la station de métro Place-des-Arts, pour vous porter conseil.
Juripop a commencé à offrir ce style de cliniques en 2015. La dernière fois qu’elles avaient été offertes était en février 2020, juste avant la pandémie. L’OSBL a toutefois remplacé les cliniques en personne dans le métro par des consultations gratuites par téléphone. Ces cliniques téléphoniques se déroulaient elles aussi lors des jeudis du mois de mars et elles ont été très populaires, selon la directrice générale de Juripop, Sophie Gagnon. Mais cette méthode avait toutefois certaines limitations.
«Ça ne nous permettait pas de rejoindre le même sort de personnes. Dans le métro, on a des gens qui arrivent avec des sacs pleins de paperwork. Ce sont des gens qui ne connaissent pas le Tribunal administratif du logement ou la Fee des droits de la personne et de la jeunesse. Ce sont pour beaucoup des personnes âgées, de nouveaux arrivants. C’est vraiment une clientèle qui est plus vulnérable et a qui moins accès aux ressources», indique Mme Gagnon.
Des problématiques diversifiées
Petits-enfants cherchant à protéger leurs grands-parents d’abus financiers, réfugiés fraîchement arrivés au pays qui connaissent mal le système judiciaire québécois, acheteurs qui découvrent un vice caché dans leur nouvelle maison, le sort de problématiques présentées aux avocats et notaires bénévoles de Juripop lors des cliniques dans le métro sont très diversifiées.
«C’est ça la beauté de ce projet-là. On a des notaires et des avocats spécialisés dans tous les domaines du droit. On est vraiment en mesure de répondre efficacement à une panoplie de questions», soutient-elle.
«Si les gens ont des paperwork, qu’ils n’hésitent pas à les apporter. On peut par exemple prendre connaissance d’un avis d’augmentation de loyer, d’un testomony», explique-t-elle.
Une cinquantaine de bénévoles, notaires et avocats de formation assureront les quatre cliniques qui se dérouleront les 2, 9, 16 et 23 mars prochains. Par ailleurs, des représentants d’organismes partenaires de Juripop comme Éducaloi, ou les centres de justice de proximité, ainsi que le curateur public seront également présents pour offrir des informations.
Seulement 15 minutes? Pas de problème!
Les consultations avec les bénévoles de Juripop sont limitées à 15 minutes par personne, mais ce courtroom laps de temps maximal ne pose pas problème, selon Mme Gagnon.
«Les bénévoles sont des habitués. Ils sont formés et habitués à identifier rapidement quels sont les besoins de la personne et répondre à leurs questions. Ce qu’on fait très bien en 15 minutes, c’est de référer aux ressources qui existent pour les accompagner dans leurs problèmes. Par exemple, pour aider une personne aînée victime de fraude, il y a une ligne téléphonique qui existe pour ça et la fee des droits de la personne et de la jeunesse a des ressources pour ça aussi», souligne-t-elle.
Afin d’assurer une confidentialité aux individuals, des cubicules seront aménagés pour ceux-ci dans la station de métro Place-des-Arts.
Lors des dernières cliniques dans le métro, en février 2020, plus de 500 personnes avaient fait la file pour obtenir des conseils juridiques. Le quart de ces personnes étaient domiciliées à l’extérieur de la Ville de Montréal.
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