Prise quatre pour les Haïtiens de Montréal devant les bureaux du premier ministre Justin Trudeau dans Papineau. Ils étaient encore une plusieurs centaines à se rassembler avant de s’élancer dans un petit parcours habituel sur le boulevard Crémazie entre Christophe-Colomb et Papineau
«Il n’y a pas d’avancements sérieux sur le terrain, il faut que l’on proceed à faire valoir ce qui importe pour nous», explique l’un des cooks de file de la manifestation, le& pasteur Wilner Cayo lorsqu’on lui demande pourquoi il poursuit cette mobilisation.
Un autre porte-parole de Debout pour la dignité, groupe de pression derrière ces rassemblements, Joseph Junior Clorméus, & nous indique toutefois que le message est reçu par le bureau de Justin Trudeau depuis les dernières protestations.
«Cependant nous constatons que sur le plan pratique c’est le statu quo qui prédomine. Nous sommes sur le terrain jusqu’à ce quelque selected bouge», promet l’activiste et pasteur également. Récemment, en entrevue avec Métro, le député de Bourassa, d’origine haïtienne, avait appelé Ottawa à faire plus pour Haïti. «Le Canada peut faire plus et doit faire plus», avait-il déclaré, dans un signe d’impatience, lui aussi, face à la state of affairs haïtienne.
«On salue cette sortie d’Emmanuel Dubourg et on l’invite à être des nôtres sur le béton, pas seulement à la Chambre des Communes», réagit le pasteur Cayo avec un brin d’humour.
Path la Jamaïque
Plusieurs dizaines de cooks de partis politiques haïtiens ainsi que le premier ministre Ariel Henri se sont envolés pour Kingston, la capitale de la Jamaïque ce dimanche, sur l’invitation de la communauté des Caraïbes (CARICOM). Pendant trois jours, l’organisation régionale va tenter de les pousser vers un accord international en vue de permettre au pays d’aller en élections, entre autres.
Un second accord, signé le 21 décembre 2022, entre M. Henri et une frange de la classe politique est jugé insuffisant dans les officines nationales, mais aussi internationales.
«Ce ne sont pas les rencontres qui manquent, c’est le temps des engagements maintenant. Nous sommes fatigués avec les rencontres, les commissions», dénonce le pasteur Clorméus. Selon lui, ce sont toujours les mêmes acteurs qui s’activent sans jamais régler quoi que ce soit de concret.
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