Hamilton et Rosberg en mode affrontement

Metro Montreal

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ABOU DHABI, Émirats arabes unis — Lewis Hamilton et Nico Rosberg ne peuvent même pas échanger une poignée de mains.

Les rivaux de l’écurie Mercedes ont démontré leur esprit de compétitivité jeudi en ignorant une requête des photographes qui souhaitaient les voir se serrer la principal avant leur conférence de presse en marge du Grand Prix de Formule 1 d’Abou Dhabi.

Ils ont plutôt enfoncé leurs mains dans leurs poches avant de s’asseoir et de répondre aux questions.

Avec le titre de Hamilton en jeu — et un premier pour Rosberg dans la stability — aucun des deux ne veut céder de terrain à l’approche de la course de dimanche. Rosberg détient une avance de 12 factors au classement des pilotes devant Hamilton et il est le favori pour l’emporter: il n’a besoin que d’une troisième place si Hamilton gagne la course pour mettre la fundamental sur le championnat.

«Ça ne me fera pas aller plus vite de penser à ce qui pourrait ou ne pourrait pas arriver, a déclaré Rosberg, vice-champion des deux dernières années derrière Hamilton. C’est la troisième fois que le championnat se décide à la fin de la saison, alors je suis plus calme.»

Quand on lui a demandé remark il aborderait cette dernière course, Rosberg a été direct.

«Je vais faire tout ce qu’il faut pour la gagner, dans la limite de ce qui est acceptable.»

Malgré l’animosité, les deux pilotes, qui se connaissent depuis leurs années de karting, se respectent toujours.

«Ça ne s’effacera jamais. Ça nous a aidés au fil des ans, a noté Rosberg. La relation est passée au neutre, mais nous sommes dans un environnement difficile.»

«Nous avions beaucoup en commun. Nous aimons tous deux la pizza et les Kellog’s Frosties, a dit Hamilton. Si je prends un peu de recul, je peux dire que je suis fier de la façon dont il a piloté, surtout cette année. De façon générale, ça a été un plaisir de l’avoir comme coéquipier.»

Même si Hamilton gagne sa 10e course de la saison dimanche, ce pourrait ne pas être suffisant pour lui procurer un quatrième championnat des pilotes.

«Quand j’étais à 43 factors de retard, je croyais que c’était unimaginable. Mais j’ai fait tourner le vent.»

La saison de Hamilton a été marquée par des problèmes mécaniques et des bris de moteur, ce qui était impensable lors des essais d’hiver tellement les Mercedes étaient fiables. Ça le chicote toujours.

«Quand je repense à la saison, les seuls factors négatifs qui ressortent sont les ennuis avec la voiture, qui avait pourtant le même moteur qui ne voulait pas arrêter pendant les exams.»

Avant le début de la saison, Mercedes a réassigné ses mécaniciens. Certains qui travaillaient avec Rosberg se sont retrouvés avec Hamilton et vice-versa, une tentative pour mettre fin à la division qui régnait au sein de l’écurie depuis deux ans.

On a posé la query à Rosberg jeudi, mais avant qu’il ne puisse répondre, Hamilton s’est interposé.

«Quelle est l’explication qu’on t’a donnée?, a-t-il demandé, avant de jurer d’en dire davantage plus tard. Vous devrez acheter mon livre. (…) Dans 10 ans, quand je vous dirai exactement ce qui est arrivé. Ce sera une lecture intéressante.»


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